Stay tuned if you want to have a post-Halloween feeling...
Your hosts will take you into the darkness of the batcave genre... And from a wider range, also some cold wave and gothic stuff ...
Brrrrrr
lundi 2 novembre 2009
dimanche 25 octobre 2009
multi-orgasms
Ça y est, c'est fait... La grand' messe 2009 a eu lieu, ce jeudi 22 octobre, entre les murs d'une AB pleine à craquer. Une AB aux motifs à carreaux, si chers à ce cher Thurston... Oui, ce jeudi, les murs du son ont tremblé grâce aux cordes de guitares et au battements effrénés de Sonic Youth. Grâce à la voix tantôt Velvet tantôt ténébreuse de Kim Gordon, grâce au génie de Lee Ranaldo et de Thurston... Ah! Du pur plaisir. De la pure masturbation mentale et musicale, ce concert était une vraie épopée vers la jouissance sonore de ce groupe talentueux depuis près de 30 ans!
Ils nous ont présenté leur petit dernier, The Eternal, ils nous ont joué un 'Cross the breeze et un DV69 des grands jours.. Ah! Quel bonheur! Coup de coeur pour leur Anti-Orgasm (très bon au réveil, ce morceau donne la pêche - et la rage!) , enveloppée d'une envolée mélodique intense à en faire pâlir plus d'un! Ah! Que dire de plus? Que j''attendais ça depuis des mois! Tout compte fait, 2009 c'est quand même un peu la méga teuf!
...
Ils nous ont présenté leur petit dernier, The Eternal, ils nous ont joué un 'Cross the breeze et un DV69 des grands jours.. Ah! Quel bonheur! Coup de coeur pour leur Anti-Orgasm (très bon au réveil, ce morceau donne la pêche - et la rage!) , enveloppée d'une envolée mélodique intense à en faire pâlir plus d'un! Ah! Que dire de plus? Que j''attendais ça depuis des mois! Tout compte fait, 2009 c'est quand même un peu la méga teuf!
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jeudi 15 octobre 2009
Next: Tuesday 20th October 10PM-midnight on Daydream Nation: special SONIC YOUTH!!!! Stay tuned on www.radiopanik.org
♥..."All comin' from hu-man imagination
Day dreaming days in a daydream nation"... ♥
Day dreaming days in a daydream nation"... ♥
dimanche 11 octobre 2009
Decadent Sir Patrick Wolf
Tel un dandy drapé d'un tissu si fin et aussi tendre qu'une deuxième peau, de la tête aux pieds, Sir Patrick Wolf entre en scène dans une volupté assez inhabituelle dans l'Orangerie du Botanique... Jadis seul en tournée, avec piano et laptop, Sir Patrick est désormais accompagné de sbires musicaux. Une gente dame au violon, qui apporte beaucoup à l'atmosphère atypique des musiques de Sir Patrick... Un fringant batteur assouplissant les rythmiques, un pianiste (et maître laptop) discret mais dont les notes restent très présentes dans toutes les mélodies, et Sir Patrick se trouve très bien entouré pour accomplir le magnifique show d'hier soir.
Dr Patrick joue de plusieurs instruments, en plus de sa voix grave il manie avec aisance piano et guitare. Mr Wolf se transforme en jeune éphèbe drapé de lamé or, au bout de quelques morceaux tous aussi bien structurés les uns après les autres, où il entonne un morceau assez funéraire, qu'il dit "seoir tellement bien à l'ambiance bruxelloise... Non que cela ne paraisse pas douteux pour mon public, mais c'est que ce concert est le dernier de la tournée, et c'est un peu comme des funérailles. De plus, pendant de tels moments, nos âmes passent par plusieurs états d'esprit, et c'est cela que j'aime"... Oui, Sir Patrick chante des paroles assez tristes et mélancoliques, mais il se dit lui même être une personne très heureuse... Il est juste l'actuel Baudelaire en anglais dans le texte, la tourmente en moins (c'est ce qu'il dit mais est-ce vraiment vrai?).
Il termine son show au bout d'une heure trente sur "Magic Position", une chanson bien plus joyeuse et qui plait à la foule très variée de ce soir... Ah! Je suis sûre que le public de Patrick Wolf a passé une belle nuit...
Dr Patrick joue de plusieurs instruments, en plus de sa voix grave il manie avec aisance piano et guitare. Mr Wolf se transforme en jeune éphèbe drapé de lamé or, au bout de quelques morceaux tous aussi bien structurés les uns après les autres, où il entonne un morceau assez funéraire, qu'il dit "seoir tellement bien à l'ambiance bruxelloise... Non que cela ne paraisse pas douteux pour mon public, mais c'est que ce concert est le dernier de la tournée, et c'est un peu comme des funérailles. De plus, pendant de tels moments, nos âmes passent par plusieurs états d'esprit, et c'est cela que j'aime"... Oui, Sir Patrick chante des paroles assez tristes et mélancoliques, mais il se dit lui même être une personne très heureuse... Il est juste l'actuel Baudelaire en anglais dans le texte, la tourmente en moins (c'est ce qu'il dit mais est-ce vraiment vrai?).
Il termine son show au bout d'une heure trente sur "Magic Position", une chanson bien plus joyeuse et qui plait à la foule très variée de ce soir... Ah! Je suis sûre que le public de Patrick Wolf a passé une belle nuit...
dimanche 4 octobre 2009
J'y viens... A ce nouveau Magasin 4! (et j'en reviens)
Arrivée sur les lieux vers 20h, une bonne dizaine de personnes d'humeur joviale boit sa bière aux portes du nouveau Magasin 4 (le long du canal, avenue du Port, juste en face de Tours et taxis). J'entre dans la bouche du démon musical, je paie la modique somme de 5euros pour une série de concerts qui seront d'excellence, je n'en doute point. Le nouveau M4, c'est une sorte de vieux hangar, rafraîchi par ci par là, avec une installation digne d'une vraie salle de concert (coin son, une vraie scène en hauteur, des lumières et tout). Bon, c'est vrai qu'il y avait déjà du matos à l'ancien M4, mais là quelque chose me dit que les larsens seront moindre à l'avenir... Vers 20h, donc, il y a une bonne soixantaine de personnes. Une heure plus tard, c'est bien 200 personnes qui ont rempli les lieux. Et vers 22h, on se pousse au portillon. Oui, le M4 a affiché complet en cette faste nuit de fêtes bruxelloises, ce samedi 3 octobre 2009. On les comprend, les mélomanes. Deux premières parties agréables, où il est encore possible de blablater entre Magasin4-ophiles. Puis viennent K-Branding... A la limite du free jazz. Ouh, ce terme fait peur à certains... J'en suis sûre! K-Branding, c'est un trio qui rend un son bien rempli, bien saturé. Une sonorité par moment noisy à la Bauhaus, même si au final, ça donne plutôt un genre expérimental noise free jazzy. Puis arrive Le Sing Blanc, un groupe de Metz. Une énergie telle dans le chant, qu'on a l'impression que si Flea (des RHCP) avait pû chanter, eh bien ça aurait donné ce que Le Singe Blanc nous a offert hier. L'apothéose de la soirée, le clou du spectacle, c'étaient les légendaires hollandais de The Ex. Une batteuse d'exception, avec une voix mélodieuse en plus! J'ai beaucoup aimé les rythmes d'hier soir. Comme l'a dit Ponpon en présentant The Ex, ils ont autant leur place de magnats du rock que nos adorés Sonic Youth. Je suis bien d'accord, même si mon cœur reste fidèle aux mélodies tortueuses de mon groupe new-yorkais préféré.
Et oui, des bonnes prestations et aussi du beau monde au M4 hier soir. Les fanatiques (comme moi), les vrais durs, les moins durs (trop de bières tue la bière), les novices, le petit monde belge de la musique, des flamands (ça me fait toujours plaisir de rencontrer la Flandre dans Bruxelles), des français... Ce beau mélange de genres, c'était unique et c'était hier soir dans les antres de cet endroit légendaire.
Merci d'avoir tenu bon les vents et les marées, et d'avoir fait naître pendant cette soirée de 2009 une vague d'espoir quant à la pénurie de qualité sonore qu'on a éprouvée ces derniers mois. D'ailleurs, allez jeter un œil sur le site web du M4, je suis sûre qu'il y en aura pour tout le monde (ou presque).
Et oui, des bonnes prestations et aussi du beau monde au M4 hier soir. Les fanatiques (comme moi), les vrais durs, les moins durs (trop de bières tue la bière), les novices, le petit monde belge de la musique, des flamands (ça me fait toujours plaisir de rencontrer la Flandre dans Bruxelles), des français... Ce beau mélange de genres, c'était unique et c'était hier soir dans les antres de cet endroit légendaire.
Merci d'avoir tenu bon les vents et les marées, et d'avoir fait naître pendant cette soirée de 2009 une vague d'espoir quant à la pénurie de qualité sonore qu'on a éprouvée ces derniers mois. D'ailleurs, allez jeter un œil sur le site web du M4, je suis sûre qu'il y en aura pour tout le monde (ou presque).
Honte à la Nuit blanche!
Scandale! Mauvaise organisation! Vraiment pas professionnel! La Digital Monster a été annulée hier soir, juste un petit mot sur le site officiel et un pauvre carton devant l'endroit de la fête "annulé", sans explications ni rien (un peu à la manière de la stib)... Je te jure! J'imagine la déception de tous ces noctambules qui attendaient de pied ferme cette soirée mémorable... Mais que s'est-il passé pour que la Digital Monsters s'annule comme ça? Problèmes logistiques, de catering, de personnel? Problèmes de Sabam, de droits? Ah lala, quelle misérable année 2009... Enfin; heureusement il y avait ... LE MAGASIN 4!
samedi 3 octobre 2009
Magasin 4...
Ca y est, ce soir c´est le grand soir! Le Magasin 4 revient sur les devants de la scène!!! Un peu plus loin encore... Mais pas trop pour les vrais durs!!! Et une programmation excellente pour ce soir et des promesses de bons délires en perspectives!
Quand on regarde dans le futur... Pas mal de groupes viennent jouer au M4... Entres autres, TV Buddahs, Dead Elvis and his one man grave, Butcher Boogie, Le Chat Noir et Vandal X... Pour tous les goûts, y´a aussi du hip hop, du festif, du la dub...
Ah! J´avais désespéré, pleuré même lors du dernier soir du M4 (je vous raconte pas le nombre de bières ingurgitées non plus)... Fermeture douloureuse. Le Magasin 4 nouveau reste un msytère en la matière (le lieu, la place. le style). Une chose est sûre, il faudra du temps pour encrasser le M4 nouveau comme l´était l´ancien... On y mettra tous du coeur hein les gars?!
Allez, à ce soir pour une nuit de folie, et j´emmerde la nuit blanche! (ils savent même pas écrire correctement Digital Monster sur leur page web. Maintenant c´est une "Dital Monster": les cons)... Enfin, les Digital Monster sont de retour aussi après plus d´un an de silence... Ca va pêter à BXHELL cette nuit! On appelle Tarantino qu´il vienne prendre quelques plans d´ambiance?
... Bon je commence à me débiliser là... Alors à d t´allheure pour la fiesta!
Quand on regarde dans le futur... Pas mal de groupes viennent jouer au M4... Entres autres, TV Buddahs, Dead Elvis and his one man grave, Butcher Boogie, Le Chat Noir et Vandal X... Pour tous les goûts, y´a aussi du hip hop, du festif, du la dub...
Ah! J´avais désespéré, pleuré même lors du dernier soir du M4 (je vous raconte pas le nombre de bières ingurgitées non plus)... Fermeture douloureuse. Le Magasin 4 nouveau reste un msytère en la matière (le lieu, la place. le style). Une chose est sûre, il faudra du temps pour encrasser le M4 nouveau comme l´était l´ancien... On y mettra tous du coeur hein les gars?!
Allez, à ce soir pour une nuit de folie, et j´emmerde la nuit blanche! (ils savent même pas écrire correctement Digital Monster sur leur page web. Maintenant c´est une "Dital Monster": les cons)... Enfin, les Digital Monster sont de retour aussi après plus d´un an de silence... Ca va pêter à BXHELL cette nuit! On appelle Tarantino qu´il vienne prendre quelques plans d´ambiance?
... Bon je commence à me débiliser là... Alors à d t´allheure pour la fiesta!
lundi 21 septembre 2009
Scarlet Soho + Zoot Woman @ Botanique 20/09/09
Idéal pour terminer en beauté ce weekend d'air pur (sans -ou presque- voiture...), un petit concert bien pop saupoudré de vagues ce dimanche au Botanique.
Au programme, une première partie qui s'est démenée devant un public assez restreint à l'Orangerie. Scarlet Soho a dansé derrière ses claviers et ses guitares... D'ailleurs les morceaux avec riffs étaient bien plus aboutis que les morceaux purement électroniques... Il en résulte tout de même d'un joli mélange de sons très eighties avec une énergie pop et un chanteur à la voix par moment très Gahan... A la recherche de nouveaux sons, au Bota on est souvent bien servis!
Le plat de consistance au menu du soir est lui aussi très pop. Très sautillant, très... graphique. Je n'arrive pas vraiment à décrire le lien entre Zoot Woman et graphique. Est-ce l'ambiance? Est-ce leurs tenues de scène? Leur logo (magnifique logo soit dit en passant...)? En clair, Zoot Woman, c'est un mélange d'électro fort influencée par les années 80 (je soupçonne d'ailleurs un sample de Bauhaus), avec quelques notes de guitares bien placées et un batteur réglé comme un métronome...
Zoot Woman, c'est un soupçon de gaité dans la grisaille ambiante, des envies de dance floor au beau milieu du Botanique, un Jacques Lu Cont (excusez-moi, Stuart Price) qui assume très bien son rôle de leader pop (et propet). Zoot Woman, c'est aussi les mini tubes "It's automatic" et "Living in a magazine". Morceau grâce auquel j'ai flashé sur le groupe, il y a déjà quelques années. Morceau retravaillé différemment pour chaque tournée, aussi.
Amateur de electro-pop-rock frétillante, je ne puis que vous conseiller de tendre une oreille vers ce groupe qui fête ses 10 ans... Envie de danser encore plus? Il y a aussi les Rythmes Digitales... Je suis sûre que vous connaissez déjà au moins un titre!
Au programme, une première partie qui s'est démenée devant un public assez restreint à l'Orangerie. Scarlet Soho a dansé derrière ses claviers et ses guitares... D'ailleurs les morceaux avec riffs étaient bien plus aboutis que les morceaux purement électroniques... Il en résulte tout de même d'un joli mélange de sons très eighties avec une énergie pop et un chanteur à la voix par moment très Gahan... A la recherche de nouveaux sons, au Bota on est souvent bien servis!
Le plat de consistance au menu du soir est lui aussi très pop. Très sautillant, très... graphique. Je n'arrive pas vraiment à décrire le lien entre Zoot Woman et graphique. Est-ce l'ambiance? Est-ce leurs tenues de scène? Leur logo (magnifique logo soit dit en passant...)? En clair, Zoot Woman, c'est un mélange d'électro fort influencée par les années 80 (je soupçonne d'ailleurs un sample de Bauhaus), avec quelques notes de guitares bien placées et un batteur réglé comme un métronome...
Zoot Woman, c'est un soupçon de gaité dans la grisaille ambiante, des envies de dance floor au beau milieu du Botanique, un Jacques Lu Cont (excusez-moi, Stuart Price) qui assume très bien son rôle de leader pop (et propet). Zoot Woman, c'est aussi les mini tubes "It's automatic" et "Living in a magazine". Morceau grâce auquel j'ai flashé sur le groupe, il y a déjà quelques années. Morceau retravaillé différemment pour chaque tournée, aussi.
Amateur de electro-pop-rock frétillante, je ne puis que vous conseiller de tendre une oreille vers ce groupe qui fête ses 10 ans... Envie de danser encore plus? Il y a aussi les Rythmes Digitales... Je suis sûre que vous connaissez déjà au moins un titre!
Playlist Sport Doen sur Daydream Nation!!!
Illegal process - the art of disobedience - Disagree records
The Bronx - Dirty Leaves - Island records
The Deathset - around the world - Counter records
Faith No More - Land of sunshine - Slash records
Walls of Jericho - The new ministry + II The prey - Trustkill
Sport Doen - The girl with sideburns - Prestressed records
Against me! - turn those clapping hands into angry balled fists - Fat wreck
Buzzcocks - ever fallen in love? - EMI
King Crimson - 21st century schizoid man - panegynic
David Bowie - always crashing in the same car - Belway Bros
Ultraphallus - Antibody - autoproduction
Sport Doen - Santo's revenge - Prestressed records
Kung Fu 77 - Warm - autoproduction
Eddy Tornado et les scandaleux -
Mastodon - Oblivion - Relapse
The Dillinger escape plan - Unretrofied - Relapse
O'Death - Only daughter - Slang
The Damned - New rose - Union square limited
The Cramps - Human fly - Salvo
Iggy and the stooges - Penetration - salvo
Mink Deville - Soul Twist - Salvo
The Runaways - Cherry bomb - Salvo
Sport Doen - there is no curfew - Prestressed records
Les titres sous le label Salvo sont issus d'une compile sortie en hommage au club punk new yorkais CBGB ...
lundi 24 août 2009
je villotte, tu villottes, nous villotons...
Ah! Enfin! Le Villo nouveau est arrivé!
Il aura fallu les initiatives de JCDecaux (affichages, aubettes de bus, panneaux en tous genres et bien d'autres produits!) pour développer ce service non polluant à Bruxelles.
Pour la modeste somme annuelle de 30 euro (gratuit toutes les 1eres demi-heures d'utilisation), le villoteur peut circuler dans Bruxelles, là où bornes Villo existent. Il manque encore certains points chauds pour que Villo devienne indispensable: Vanderkindere ou Saint-Guidon, par exemple...
J'ai testé l'engin: un peu lourdaud d'allure, le vélo Villo est un bon citadin. Selle réglable (si, si, car j'ai vu certains Villoteurs tout crapahutés sur leur monture - ils n'ont pas vu cette astuce ni lu les conditions d'utilisation), phares, porte-bagage à l'avant... Villo a tout pour plaire.
Néanmoins, je le remarque, que ce soient des jeunes ou des moins jeunes, il semble que le code de la route passe outre les vélocistes... Pourtant, s'arrêter à un feu rouge, signaler qu'on tourne, éviter de rouler sur les trottoirs (quand on a plus de 12 ans), c'est valable pour les vélos aussi!
J'espère bien que les Villoteurs et autres vélocistes en tiendront compte bientôt... Je dis non aux vélokamikazes!
Pour l'info: www.villo.be
Allez, bonne route!
Il aura fallu les initiatives de JCDecaux (affichages, aubettes de bus, panneaux en tous genres et bien d'autres produits!) pour développer ce service non polluant à Bruxelles.
Pour la modeste somme annuelle de 30 euro (gratuit toutes les 1eres demi-heures d'utilisation), le villoteur peut circuler dans Bruxelles, là où bornes Villo existent. Il manque encore certains points chauds pour que Villo devienne indispensable: Vanderkindere ou Saint-Guidon, par exemple...
J'ai testé l'engin: un peu lourdaud d'allure, le vélo Villo est un bon citadin. Selle réglable (si, si, car j'ai vu certains Villoteurs tout crapahutés sur leur monture - ils n'ont pas vu cette astuce ni lu les conditions d'utilisation), phares, porte-bagage à l'avant... Villo a tout pour plaire.
Néanmoins, je le remarque, que ce soient des jeunes ou des moins jeunes, il semble que le code de la route passe outre les vélocistes... Pourtant, s'arrêter à un feu rouge, signaler qu'on tourne, éviter de rouler sur les trottoirs (quand on a plus de 12 ans), c'est valable pour les vélos aussi!
J'espère bien que les Villoteurs et autres vélocistes en tiendront compte bientôt... Je dis non aux vélokamikazes!
Pour l'info: www.villo.be
Allez, bonne route!
lundi 20 juillet 2009
Douuuurrrréééé!
Woaw!
Quel Dour!
Woaw!
Quelle programmation!
Woaw!
Quelle ambiance!
Dour! ou plutôt, comme le hurlerait le loup des steppes, Dourrrrééééé!!!
2009, très bon cru au niveau du choix des groupes et dj's: O'Death et son metal folk dansant, The Dodos et ses plages lyriques à la guitare, Isis et ses climax musicaux, Mix Master Mike aka l'as de la branlette vinyle, The Horrors et ses mélodies douces-amères, Arbouretum et ses envolées électriques, ...And you will know us by the trail of dead et ses 2 batteries... Nom de Dour! Les belges wallons et flamands (Belgium United), les français (59 reprazent, mais aussi Brest, Metz, Paris...), les hollandais, les anglais, les italiens, les espagnols... Tous à Dour en 2009!
Pas de défilé de mode à Dour cette année, on en est resté à la mode alternative pure et dure (dreads, crêtes, cheveux roses, tresses, touffes ... ), du baggy hip hop en passant par le slim dandy aux bas déchirés. Y'avait même des gars en kilt et un gars avec une fleur dans ses cheveux blonds.
Dour et son public... A l'affut, décalé, énergique. Jour 1. Dour et son public... Crevé, courbaturé, toujours à l'affût (du bon son), décalé et encore énergique. Jour 4.
Petits points noirs de Dour: pas de point d'eau sur le site, pas de café en bar presse, la bouffe est quand même chère, pas de paiement par carte pour les tickets drink/food, ...
Petits grains de beauté de Dour: une boisson fraîce offerte A/R, des bénévoles qui en veulent, des poubelles à tri partout, un coin chill avec bières spéciales, et une programmation d'enfer!
En parlant des poubelles de Dour... Un hymne à Dour semble s'être créé, au rythme des tam tams poubelles et des cris guturaux des festivaliers. Sur tout le trajet à la fermeture du festival.
Un mot pour 2010: Dourrrrréééé!
Quel Dour!
Woaw!
Quelle programmation!
Woaw!
Quelle ambiance!
Dour! ou plutôt, comme le hurlerait le loup des steppes, Dourrrrééééé!!!
2009, très bon cru au niveau du choix des groupes et dj's: O'Death et son metal folk dansant, The Dodos et ses plages lyriques à la guitare, Isis et ses climax musicaux, Mix Master Mike aka l'as de la branlette vinyle, The Horrors et ses mélodies douces-amères, Arbouretum et ses envolées électriques, ...And you will know us by the trail of dead et ses 2 batteries... Nom de Dour! Les belges wallons et flamands (Belgium United), les français (59 reprazent, mais aussi Brest, Metz, Paris...), les hollandais, les anglais, les italiens, les espagnols... Tous à Dour en 2009!
Pas de défilé de mode à Dour cette année, on en est resté à la mode alternative pure et dure (dreads, crêtes, cheveux roses, tresses, touffes ... ), du baggy hip hop en passant par le slim dandy aux bas déchirés. Y'avait même des gars en kilt et un gars avec une fleur dans ses cheveux blonds.
Dour et son public... A l'affut, décalé, énergique. Jour 1. Dour et son public... Crevé, courbaturé, toujours à l'affût (du bon son), décalé et encore énergique. Jour 4.
Petits points noirs de Dour: pas de point d'eau sur le site, pas de café en bar presse, la bouffe est quand même chère, pas de paiement par carte pour les tickets drink/food, ...
Petits grains de beauté de Dour: une boisson fraîce offerte A/R, des bénévoles qui en veulent, des poubelles à tri partout, un coin chill avec bières spéciales, et une programmation d'enfer!
En parlant des poubelles de Dour... Un hymne à Dour semble s'être créé, au rythme des tam tams poubelles et des cris guturaux des festivaliers. Sur tout le trajet à la fermeture du festival.
Un mot pour 2010: Dourrrrréééé!
mercredi 1 juillet 2009
Ah! ces jolis balcons fleuris!
Citadin, sors de ce corps! Réveille donc l'apprenti jardinier qui sommeille en toi!
Tu as un balcon? Profites-en, et fais en profiter les autres!
Comment?
Les fleurs... Les plantes... égayent vraiment les murs ternes et salis par la pollution urbaine...
Offre toi une vue ravissante dès le lever jusqu'au coucher...
Vas-y, cours au marché te chercher géraniums, pensées, pétunias, lavandes... Deux bacs plus tard et on en parle plus. Enfin, si! Les passants, tant soit peu attentifs à leur environnement, se diront: oh! Quel joli balcon fleuri!
Mais, attention! Faudrait pas que ces jolies demoiselles volent au vent et atterrissent sur la tête des gens! Fixe bien tes plantations, tu éviteras d'en payer les pots cassés!
A bon entendeur...
Tu as un balcon? Profites-en, et fais en profiter les autres!
Comment?
Les fleurs... Les plantes... égayent vraiment les murs ternes et salis par la pollution urbaine...
Offre toi une vue ravissante dès le lever jusqu'au coucher...
Vas-y, cours au marché te chercher géraniums, pensées, pétunias, lavandes... Deux bacs plus tard et on en parle plus. Enfin, si! Les passants, tant soit peu attentifs à leur environnement, se diront: oh! Quel joli balcon fleuri!
Mais, attention! Faudrait pas que ces jolies demoiselles volent au vent et atterrissent sur la tête des gens! Fixe bien tes plantations, tu éviteras d'en payer les pots cassés!
A bon entendeur...
vendredi 26 juin 2009
Michael et Farrah
Comme une page qui se tourne, aujourd'hui... Michael aka King Of Pop Jackson et Farrah Charlie's Angel Fawcett nous ont quittés... Ça fait bizarre... Ça rend triste... De se dire, qu'on n'est là que pour un court laps de temps... De se dire: nom de dieu! Beat it, Thriller, c'était y'a pas si longtemps, les drôles de dames non plus... Et pourtant! On prend tous un sacré coup de vieux!
Pour les amateurs, je peux vous apprendre le MTT (Michael Tout Terrain): moonwalk sur béton, gravier, sable, en talons, en espadrilles (mais là on a quand même l'air d'un con!).
Merci Michael, pour tes beats et tes coups de hanches frénétiques... Tu n'étais pas un ange non plus, mais tu as subi de multiples pressions depuis ton enfance...
Merci Farrah, d'avoir fait rêver les hommes et les femmes aussi (independant woman!)...
Ciao les artistes, à un de ces quatre...
Pour les amateurs, je peux vous apprendre le MTT (Michael Tout Terrain): moonwalk sur béton, gravier, sable, en talons, en espadrilles (mais là on a quand même l'air d'un con!).
Merci Michael, pour tes beats et tes coups de hanches frénétiques... Tu n'étais pas un ange non plus, mais tu as subi de multiples pressions depuis ton enfance...
Merci Farrah, d'avoir fait rêver les hommes et les femmes aussi (independant woman!)...
Ciao les artistes, à un de ces quatre...
jeudi 25 juin 2009
Pauvre, pauvre Neda!
Et pauvre peuple iranien, mais où va le monde?
Qu'a-t-elle fait de répréhensible?
Ce genre d'événement me rend triste...
Qu'a-t-elle fait de répréhensible?
Ce genre d'événement me rend triste...
mercredi 17 juin 2009
Aux concepteurs de poussettes 4X4
Lettre ouverte aux concepteurs et utilisateurs des poussettes (ou buggys) modèles Jeep 4X4!
La ville est une véritable jungle, y'a pas à dire!
Surtout au niveau transports en commun, à certaines heures, ça devient vraiment difficile de se déplacer de liane en liane... L'une des raisons de ce traffic jam underground, c'est, je le dis et l'écris haut et fort: les poussettes du type 4X4 hyper équipées et surtout super encombrantes!
A quand une poussette de ville? Je sous-entends par là une poussette qui reste bien évidemment confortable pour le p'tit bout de chou, mais aussi une poussette qui prend moins de place!
Petite expérience vécue hier en pleine heure de pointe: une maman pas très Tetris trônait en reine en plein milieu du tram (alors que la plupart des mamans ont une certaine logique et essaient en général de garer leur jeep dans un coin), celle-ci était là, avec sa maxi poussette, à taper la causette avec un ami... J'étais en rogne, le regard assassin. Que tout le monde a vu, sauf elle. En rogne car elle ne daignait pas se bouger pour laisser sortir les gens...
Alors, les gars, les filles, il est temps de repenser le landeau en mode pratique. Est-ce si difficile d'allier confort et spatialité?
Voilà qui est dit...
La ville est une véritable jungle, y'a pas à dire!
Surtout au niveau transports en commun, à certaines heures, ça devient vraiment difficile de se déplacer de liane en liane... L'une des raisons de ce traffic jam underground, c'est, je le dis et l'écris haut et fort: les poussettes du type 4X4 hyper équipées et surtout super encombrantes!
A quand une poussette de ville? Je sous-entends par là une poussette qui reste bien évidemment confortable pour le p'tit bout de chou, mais aussi une poussette qui prend moins de place!
Petite expérience vécue hier en pleine heure de pointe: une maman pas très Tetris trônait en reine en plein milieu du tram (alors que la plupart des mamans ont une certaine logique et essaient en général de garer leur jeep dans un coin), celle-ci était là, avec sa maxi poussette, à taper la causette avec un ami... J'étais en rogne, le regard assassin. Que tout le monde a vu, sauf elle. En rogne car elle ne daignait pas se bouger pour laisser sortir les gens...
Alors, les gars, les filles, il est temps de repenser le landeau en mode pratique. Est-ce si difficile d'allier confort et spatialité?
Voilà qui est dit...
mercredi 10 juin 2009
L'éternel commencement - Sonic Youth
The Eternal est sorti cette semaine dans les bacs... Disponible en plusieurs variations (CD, LP, ...), J'hésite à faire flamber mon compte pour le LP... The Eternal a été déposé sur mon bureau par mon ami et coloc Arnaud. Belle surprise d'anniversaire. Même presque deux mois après...
Une perle. Un bijou. Un son. Des riffs, des rythmiques bien à eux. Ils sont maîtres dans leur art.
Sonic Youth, ou l'éternel commencement. Ça fait plus de 25 ans qu'ils créent et se réinventent. Sans faiblesses, avec passion. Il y a des groupes comme ça, où même après tant d'années, on attend avec impatience leur nouvel opus.
Je me languissais de The Eternal. Maintenant, dans mes oreilles et dans mon cœur, je savoure. La désinvolture de Thurston, le battage subtil des fûts de Steve, la grasse ligne de basse de Kim et de Mark, les accords intemporels de Lee... Coup de cœur aussi pour ce bel hommage, "Ron Asheton forever", dans leur livret (à savoir que dans leur album Confusion is Sex, ils reprennent partiellement "I wanna be your dog" des Stooges). Ils ont aussi l'art de choisir des œuvres d'artistes pour chaque album. Car en plus d'être des musiciens hors pair, ils ont d'autres dons créatifs!
Impatience, depuis ce Pukkelpop où ils ont rejoué l'entièreté du fabuleux Daydream Nation, de les revoir en scène! Chose promise, ils passent dans une AB bien complète le 22 octobre 2009... Hell, yeah!
Une perle. Un bijou. Un son. Des riffs, des rythmiques bien à eux. Ils sont maîtres dans leur art.
Sonic Youth, ou l'éternel commencement. Ça fait plus de 25 ans qu'ils créent et se réinventent. Sans faiblesses, avec passion. Il y a des groupes comme ça, où même après tant d'années, on attend avec impatience leur nouvel opus.
Je me languissais de The Eternal. Maintenant, dans mes oreilles et dans mon cœur, je savoure. La désinvolture de Thurston, le battage subtil des fûts de Steve, la grasse ligne de basse de Kim et de Mark, les accords intemporels de Lee... Coup de cœur aussi pour ce bel hommage, "Ron Asheton forever", dans leur livret (à savoir que dans leur album Confusion is Sex, ils reprennent partiellement "I wanna be your dog" des Stooges). Ils ont aussi l'art de choisir des œuvres d'artistes pour chaque album. Car en plus d'être des musiciens hors pair, ils ont d'autres dons créatifs!
Impatience, depuis ce Pukkelpop où ils ont rejoué l'entièreté du fabuleux Daydream Nation, de les revoir en scène! Chose promise, ils passent dans une AB bien complète le 22 octobre 2009... Hell, yeah!
samedi 30 mai 2009
Panik Party @ Recyclart ce soir!!!
C'est la fête ce soir, au Recyclart: 25 ans de Radio Panik!
Dj's et groupes d'horizons bien différents seront là pour prouver la diversité subculturelle qui passent sur le 105.4...
Avec en prime, héhé, un dj set des animateurs que nous sommes, Jess, Al et moi-même... Donc préparez-vous à swinguer à 21h sur notre Daydream Nation dj set pendant une bonne heure!
Hell Yeah!
Dj's et groupes d'horizons bien différents seront là pour prouver la diversité subculturelle qui passent sur le 105.4...
Avec en prime, héhé, un dj set des animateurs que nous sommes, Jess, Al et moi-même... Donc préparez-vous à swinguer à 21h sur notre Daydream Nation dj set pendant une bonne heure!
Hell Yeah!
mardi 26 mai 2009
Ils sont Tintin!
Petit coup de gueule: le musée Tintin à LLN va s'ouvrir. Jusque là, rien de très excitant ni de très méchant. Sauf que: ce musée a couté 15 millions d'euro. Mais d'où les sortent-ils?
Ce musée se trouve dans la désormais très "familialement" correcte cité de Louvain-la-Neuve. Familialement correcte? Oui, depuis son avènement du côté marketing: construction de l'Esplanade et de toutes ses boutiques, l'arrivée d'un UGC (vite fermé car mal construit), et la construction de ce musée Tintin. De l'autre côté, il y a l'immobilier: on est maintenant autorisé à être habitant de LLN, on est autorisé à acheter son lopin de terre, alors qu'avant, cette cité était entièrement universitaire: pas de propriétaires, pas de spéculation immobilière. Mais ils avaient faim.
Faim de fric, faim de fonds monétaires pour notre Wallonie en péril?
Il était temps de rentabiliser cette petite ville de la dernière génération (des pavés et des révoltes "Walen buiten"). Car jusqu'alors, LLN était la terre promise des têtes pensantes.
Elle est devenue aujourd'hui la terre sainte des petites familles bourgeoises de ce cher Brabant wallon. Oh, je n'ai rien contre elles. On a tous droit à son petit bout de bonheur.
Mais là où je ne suis pas d'accord, c'est bien au point de vue de l'emplacement de ce musée Tintin.
A la lisère d'un petit bois juste à côté de la Grand'Place, à l'abri des jeunes guindailleurs.
Mais qu'y avait-il dans ce petit bois avant cet imposant musée?
Une maison des jeunes, appellée sympathiquement Chez Elle. Et quels jeunes se retrouvaient là?
Des jeunes fans de musiques alternatives, allant de la chanson française engagée en passant par le punk hardcore et des notes plus festives (j'imagine les dread locks se balançant au rythme des fûts et les crêtes se secouant au son des riffs bien prenants).
Chez Zelle, et j'en ai déjà parlé souvent, était un lieu culte pour la survie d'un monde alternatif.
Et voilà que Tintin, ou plutôt des investisseurs peu scrupuleux, et des politiques peu enclines à un monde différent décident de raser ce petit morceau de monde alternatif...
Elle est pas belle, la vie sans crêtes ni dread locks?!
Ce musée se trouve dans la désormais très "familialement" correcte cité de Louvain-la-Neuve. Familialement correcte? Oui, depuis son avènement du côté marketing: construction de l'Esplanade et de toutes ses boutiques, l'arrivée d'un UGC (vite fermé car mal construit), et la construction de ce musée Tintin. De l'autre côté, il y a l'immobilier: on est maintenant autorisé à être habitant de LLN, on est autorisé à acheter son lopin de terre, alors qu'avant, cette cité était entièrement universitaire: pas de propriétaires, pas de spéculation immobilière. Mais ils avaient faim.
Faim de fric, faim de fonds monétaires pour notre Wallonie en péril?
Il était temps de rentabiliser cette petite ville de la dernière génération (des pavés et des révoltes "Walen buiten"). Car jusqu'alors, LLN était la terre promise des têtes pensantes.
Elle est devenue aujourd'hui la terre sainte des petites familles bourgeoises de ce cher Brabant wallon. Oh, je n'ai rien contre elles. On a tous droit à son petit bout de bonheur.
Mais là où je ne suis pas d'accord, c'est bien au point de vue de l'emplacement de ce musée Tintin.
A la lisère d'un petit bois juste à côté de la Grand'Place, à l'abri des jeunes guindailleurs.
Mais qu'y avait-il dans ce petit bois avant cet imposant musée?
Une maison des jeunes, appellée sympathiquement Chez Elle. Et quels jeunes se retrouvaient là?
Des jeunes fans de musiques alternatives, allant de la chanson française engagée en passant par le punk hardcore et des notes plus festives (j'imagine les dread locks se balançant au rythme des fûts et les crêtes se secouant au son des riffs bien prenants).
Chez Zelle, et j'en ai déjà parlé souvent, était un lieu culte pour la survie d'un monde alternatif.
Et voilà que Tintin, ou plutôt des investisseurs peu scrupuleux, et des politiques peu enclines à un monde différent décident de raser ce petit morceau de monde alternatif...
Elle est pas belle, la vie sans crêtes ni dread locks?!
les grands travaux électoraux...
Avez-vous remarqué? Depuis quelques petites semaines, depuis que le soleil a pointé son nez, une multitude de déviations et autres panneaux routiers fleurissent sur nos plates-bandes urbaines et mêmes rurales...
Vous l'aurez deviné, les politiques de votre commune, de votre région mettent tout en place pour vous dire: "regardez comme on prend soin de votre patrimoine!".
Remise en forme des trottoirs, gommages des routes, maquillage du soir pour les passages piétons, les ouvriers ne savent plus où donner de la tête (et des bras) pour offrir un véritable spa à nos routes!
Aaah elle est pas belle, la politique?! Elle peut faire de grandes choses, pour améliorer la vie de ses citoyens! Surtout en période pré-électorale...
Vous l'aurez deviné, les politiques de votre commune, de votre région mettent tout en place pour vous dire: "regardez comme on prend soin de votre patrimoine!".
Remise en forme des trottoirs, gommages des routes, maquillage du soir pour les passages piétons, les ouvriers ne savent plus où donner de la tête (et des bras) pour offrir un véritable spa à nos routes!
Aaah elle est pas belle, la politique?! Elle peut faire de grandes choses, pour améliorer la vie de ses citoyens! Surtout en période pré-électorale...
jeudi 19 mars 2009
Je t'ai manqué...
Après avoir délaissé ce blog pendant un bon mois, je reviens juste pour dire
Oh comme Alain va nous manquer!
Qui fera de si beaux disques? Lui, qui avec Serge et Jacques, fait partie des tout grands?
Il y a bien M, Dominique A, Benjamin... Mais Alain, rien ne le remplace!
J'ai osé Joséphine dans mon enfance, j'ai savouré ses fantaisies militaires dans mon adolescence, je me régale de Bleu pétrole dans mon "adulescence"...
Merci, oh grand merci, Alain, pour ta voix, tes mélodies, tes textes (merci à Jean Fauque en passant par là), ton charisme, ton "je ne sais quoi qui"...
Tu n'as laissé personne indifférent, tu feras plein de petits (je l'espère!)
Bien à toi, à ta famille, merci
Oh comme Alain va nous manquer!
Qui fera de si beaux disques? Lui, qui avec Serge et Jacques, fait partie des tout grands?
Il y a bien M, Dominique A, Benjamin... Mais Alain, rien ne le remplace!
J'ai osé Joséphine dans mon enfance, j'ai savouré ses fantaisies militaires dans mon adolescence, je me régale de Bleu pétrole dans mon "adulescence"...
Merci, oh grand merci, Alain, pour ta voix, tes mélodies, tes textes (merci à Jean Fauque en passant par là), ton charisme, ton "je ne sais quoi qui"...
Tu n'as laissé personne indifférent, tu feras plein de petits (je l'espère!)
Bien à toi, à ta famille, merci
vendredi 30 janvier 2009
De la pénurie d'alternatives...
Que se passe-t-il en Wallonie et à Bruxelles? On ferme tour à tour les lieux cultes du milieu alternatif, et c'est bien dommage... Le Magasin 4 à Bruxelles, fermé pour que ce bâtiment devienne un immeuble de lofts (le fric, le fric), La Soundstation pour des raisons obscures, Chez Zelle pour l'ouverture du musée Tintin, le Recyclart a du mal au niveau financement, ai-je entendu...
Que reste-t-il du paysage alternatif wallon et bruxellois? Quelques tentatives, comme une explosion de concerts au DNA ou le nouveau resto-concept le Stella Solaris, à Bruxelles, c'est bien, mais ce n'est pas assez... Car la capacité d'accueil reste fort limitée comparé à un Magasin 4 ou une Soundstation... Serons-nous sauvés par les soirées Vicuna, dont la première édition se fera dans un des endroits cachés de la station Anneessens...
Il y a pourtant tant d'endroits à investir...
Keep on rockin!
Que reste-t-il du paysage alternatif wallon et bruxellois? Quelques tentatives, comme une explosion de concerts au DNA ou le nouveau resto-concept le Stella Solaris, à Bruxelles, c'est bien, mais ce n'est pas assez... Car la capacité d'accueil reste fort limitée comparé à un Magasin 4 ou une Soundstation... Serons-nous sauvés par les soirées Vicuna, dont la première édition se fera dans un des endroits cachés de la station Anneessens...
Il y a pourtant tant d'endroits à investir...
Keep on rockin!
mercredi 28 janvier 2009
Carte Blanche refusée au Soir et à La Libre Belgique
La carte blanche, dont vous trouvez le texte ci-après, était proposée aux pages forum du Soir et de La Libre Belgique. Les rédactions en chef de ces deux quotidiens ont refusé de la publier. Cette carte blanche est signée par 7 professeurs ou responsables d'écoles universitaires de journalisme en Communauté française et par l'AJP. Elle concerne vos confrères licenciés du Vif. Nous vous en souhaitons bonne lecture. Le débat est ouvert et vous pouvez aussi vous lever pour y participer : n'hésitez pas à communiquer cette carte blanche à votre carnet d'adresses ou à alimenter les discussions qui se tiennent déjà sur plusieurs blogs.
Un journalisme mis au pas
Le brutal licenciement signifié sans motif, le jeudi 22 janvier, à quatre journalistes chevronnées de l’hebdomadaire Le Vif /L’Express n’est pas qu’une péripétie douloureuse au sein d’une grande entreprise, comme il s’en déroule hélas chaque jour dans le pays. La mise à l’écart de collaboratrices qui comptent jusqu’à vingt ans d’ancienneté au sein du magazine, et qui en ont forgé les valeurs autant que la réputation, relève en l’occurrence d’une épuration dont les intentions manifestes sont inquiétantes pour la liberté rédactionnelle du Vif en particulier et pour le journalisme en général.
Le directeur du Vif/L’Express, qui s’était déjà signalé antérieurement à Trends/Tendances par une propension à distribuer des C4, et qui en est, au Vif, à 6 licenciements, 2 départs et 2 déplacements imposés, l’a précisé lui-même : aucune raison économique ne l’a poussé à congédier la rédactrice en chef et 3 rédactrices spécialisées l’une en politique intérieure, l’autre en sciences, la troisième en culture. Invoquant des relations dégradées entre l’équipe de rédaction et la rédactrice en chef, la direction – qui n’a pas réussi à résoudre ces problèmes – a choisi la manière la plus radicale d’y mettre fin. Le prétexte est non seulement léger mais, en outre, il ne concerne pas toutes les journalistes concernées.
La valse des licenciements, entamée au Vif voici bientôt trois ans, traduit en réalité une obsession constante : mettre au pas la rédaction du premier magazine d’information générale de la Communauté française, qui avait précisément fondé sa crédibilité sur une totale indépendance d’analyse et de jugement, tant à l’égard de ses propres actionnaires – le groupe flamand Roularta – que vis-à-vis des différents pouvoirs, politiques comme économiques, de la société belge.
Durant plus de deux décennies, Le Vif/L’Express a pu défendre un journalisme exigeant, soucieux d’abord de la pertinence et de l’utilité, pour ses lecteurs, des sujets qu’il abordait. Au nom de cette éthique, il pouvait parfois estimer nécessaire de fâcher un annonceur, de heurter un ministre ou de consacrer une couverture à un thème moins vendeur.
Tout cela n’est plus allé de soi dès l’instant où, inquiétée par une légère érosion des ventes, la haute direction de Roularta s’est laissée convaincre qu’il fallait remplacer les journalistes expérimentés, couper les têtes qui dépassent, et faire de la docilité aux impératifs économiques de l’entreprise un credo admissible.
L’éditeur du Vif n’est pas le seul à déposséder ainsi la rédaction de sa capacité à penser ses priorités et à définir ses champs d’action. En Belgique comme à l’étranger, trop d’entrepreneurs de presse choisissent, parfois sous le prétexte des difficultés économiques, d’appauvrir les contenus, de réduire les effectifs, de se priver de plumes critiques et d’esprits libres, de mettre au placard des talents fougueux, et de préférer des chefs et sous-chefs soumis.
Le Vif n’est pas le seul, mais il est l’unique hebdomadaire d’information générale largement diffusé en Communauté française. Ceux qui l’épuisent aujourd’hui de l’intérieur portent à cet égard une responsabilité devant l’ensemble de l’opinion.
A l’inquiétude pour l’avenir de ses journalistes chassés, mais aussi de ceux qui restent, s’ajoute la stupéfaction face à la brutalité sociale : convoquées un soir par un SMS sur leur portable, les quatre licenciées ont été renvoyées sur le champ de grand matin, avec interdiction formelle de repasser par la rédaction pour emporter des effets personnels. Deux heures sous surveillance leur ont été concédées, le samedi suivant, pour cette besogne. De quelle faute gravissime, de quel délit, ces quatre là étaient-elles donc coupables pour mériter un tel mépris ? Rien ne justifie une telle violence dans les relations sociales, qui en l’occurrence se double d’un réel mépris pour le droit du travail et contraste avec l’image de la paisible entreprise familiale qu’aime à se donner Roularta. La réaction de la Société des Journalistes du Vif – qui observait dès jeudi un arrêt de travail - comme le soutien inconditionnel de l’Association des Journalistes Professionnels et des syndicats, indiquent que la limite de l’acceptable a été franchie.
La crise financière, la chute des revenus publicitaires, la diversification technologique des médias et les investissements qu’elle réclame ne pourront jamais justifier à nos yeux que le journalisme soit réduit à sa seule valeur économique, que les journalistes ne soient plus les chiens de garde de la démocratie mais seulement des petits soldats zélés chargés de vendre des contenus formatés pour les impératifs commerciaux à court terme.
Nous avons besoin de rédactions expérimentées, en effectif suffisant, libres et indépendantes. Comme nous avons davantage besoin de matière grise, d’expertise, de culture et de réflexion journalistique étayée que de mise en scène spectaculaire de papiers consensuels et vulgarisés à l’extrême pour plaire au plus grand nombre. Les comportements de certains managers et les plans d’économie concoctés au nord comme au sud du pays ne vont pas dans ce sens. Maintenons à nos médias leurs capacités intellectuelles : respectons les journalistes !
Pascal Durand (ULg), Benoit Grevisse (UCL), François Heinderyckx (ULB), Claude Javeau (ULB), Jean-Jacques Jespers (ULB), Hugues le Paige (revue Politique), Gabriel Ringlet (UCL), Martine Simonis (AJP), Marc Sinnaeve (Ihecs)
Un journalisme mis au pas
Le brutal licenciement signifié sans motif, le jeudi 22 janvier, à quatre journalistes chevronnées de l’hebdomadaire Le Vif /L’Express n’est pas qu’une péripétie douloureuse au sein d’une grande entreprise, comme il s’en déroule hélas chaque jour dans le pays. La mise à l’écart de collaboratrices qui comptent jusqu’à vingt ans d’ancienneté au sein du magazine, et qui en ont forgé les valeurs autant que la réputation, relève en l’occurrence d’une épuration dont les intentions manifestes sont inquiétantes pour la liberté rédactionnelle du Vif en particulier et pour le journalisme en général.
Le directeur du Vif/L’Express, qui s’était déjà signalé antérieurement à Trends/Tendances par une propension à distribuer des C4, et qui en est, au Vif, à 6 licenciements, 2 départs et 2 déplacements imposés, l’a précisé lui-même : aucune raison économique ne l’a poussé à congédier la rédactrice en chef et 3 rédactrices spécialisées l’une en politique intérieure, l’autre en sciences, la troisième en culture. Invoquant des relations dégradées entre l’équipe de rédaction et la rédactrice en chef, la direction – qui n’a pas réussi à résoudre ces problèmes – a choisi la manière la plus radicale d’y mettre fin. Le prétexte est non seulement léger mais, en outre, il ne concerne pas toutes les journalistes concernées.
La valse des licenciements, entamée au Vif voici bientôt trois ans, traduit en réalité une obsession constante : mettre au pas la rédaction du premier magazine d’information générale de la Communauté française, qui avait précisément fondé sa crédibilité sur une totale indépendance d’analyse et de jugement, tant à l’égard de ses propres actionnaires – le groupe flamand Roularta – que vis-à-vis des différents pouvoirs, politiques comme économiques, de la société belge.
Durant plus de deux décennies, Le Vif/L’Express a pu défendre un journalisme exigeant, soucieux d’abord de la pertinence et de l’utilité, pour ses lecteurs, des sujets qu’il abordait. Au nom de cette éthique, il pouvait parfois estimer nécessaire de fâcher un annonceur, de heurter un ministre ou de consacrer une couverture à un thème moins vendeur.
Tout cela n’est plus allé de soi dès l’instant où, inquiétée par une légère érosion des ventes, la haute direction de Roularta s’est laissée convaincre qu’il fallait remplacer les journalistes expérimentés, couper les têtes qui dépassent, et faire de la docilité aux impératifs économiques de l’entreprise un credo admissible.
L’éditeur du Vif n’est pas le seul à déposséder ainsi la rédaction de sa capacité à penser ses priorités et à définir ses champs d’action. En Belgique comme à l’étranger, trop d’entrepreneurs de presse choisissent, parfois sous le prétexte des difficultés économiques, d’appauvrir les contenus, de réduire les effectifs, de se priver de plumes critiques et d’esprits libres, de mettre au placard des talents fougueux, et de préférer des chefs et sous-chefs soumis.
Le Vif n’est pas le seul, mais il est l’unique hebdomadaire d’information générale largement diffusé en Communauté française. Ceux qui l’épuisent aujourd’hui de l’intérieur portent à cet égard une responsabilité devant l’ensemble de l’opinion.
A l’inquiétude pour l’avenir de ses journalistes chassés, mais aussi de ceux qui restent, s’ajoute la stupéfaction face à la brutalité sociale : convoquées un soir par un SMS sur leur portable, les quatre licenciées ont été renvoyées sur le champ de grand matin, avec interdiction formelle de repasser par la rédaction pour emporter des effets personnels. Deux heures sous surveillance leur ont été concédées, le samedi suivant, pour cette besogne. De quelle faute gravissime, de quel délit, ces quatre là étaient-elles donc coupables pour mériter un tel mépris ? Rien ne justifie une telle violence dans les relations sociales, qui en l’occurrence se double d’un réel mépris pour le droit du travail et contraste avec l’image de la paisible entreprise familiale qu’aime à se donner Roularta. La réaction de la Société des Journalistes du Vif – qui observait dès jeudi un arrêt de travail - comme le soutien inconditionnel de l’Association des Journalistes Professionnels et des syndicats, indiquent que la limite de l’acceptable a été franchie.
La crise financière, la chute des revenus publicitaires, la diversification technologique des médias et les investissements qu’elle réclame ne pourront jamais justifier à nos yeux que le journalisme soit réduit à sa seule valeur économique, que les journalistes ne soient plus les chiens de garde de la démocratie mais seulement des petits soldats zélés chargés de vendre des contenus formatés pour les impératifs commerciaux à court terme.
Nous avons besoin de rédactions expérimentées, en effectif suffisant, libres et indépendantes. Comme nous avons davantage besoin de matière grise, d’expertise, de culture et de réflexion journalistique étayée que de mise en scène spectaculaire de papiers consensuels et vulgarisés à l’extrême pour plaire au plus grand nombre. Les comportements de certains managers et les plans d’économie concoctés au nord comme au sud du pays ne vont pas dans ce sens. Maintenons à nos médias leurs capacités intellectuelles : respectons les journalistes !
Pascal Durand (ULg), Benoit Grevisse (UCL), François Heinderyckx (ULB), Claude Javeau (ULB), Jean-Jacques Jespers (ULB), Hugues le Paige (revue Politique), Gabriel Ringlet (UCL), Martine Simonis (AJP), Marc Sinnaeve (Ihecs)
jeudi 22 janvier 2009
Les douces contines de Finn. ...
Botanique, le 18 janvier 2009, 20h05
Patrick Zimmer était en Belgique pendant une semaine pour la tournée promo de la sortie de son nouvel album, "The best low-priced heartbreaker you can own" ...
Après un passage au 4AD de Diksmuide et au Vooruit de Gent, il était là le temps d´un concert au Bota... Et j´ai eu l´occasion de lui poser quelques petites questions pour mon émission rock Daydream Nation (www.radiopanik.org, les 1er et 3es mardis du mois, 22h-minuit).
Petit apercu du show livré par les 3 compères de Finn.
Première surprise: Finn., annoncé comme tête d´affiche au Bota, a joué en première partie... Un peu décue donc, d´avoir raté les 5 premières minutes du concert (ce qu´ils sont ponctuels, ces allemands!)
La Rotonde n´était pas à son comble, mais presque... Ambiance feutrée donc, ce dimanche soir au Bota, pour un concert tout en douceur...
Patrick nous surprend déjà par sa tenue digne d´une pièce de Shakespeare, et sa coupe de cheveux, dirais-je... assez médiévale, mais qui lui va à ravir!
Un violon, un violoncelle, une guitare folk et 3 micros: un set minimal pour un concert bien plaisant d´une petite heure.
Patrick se plait à jouer avec sa voix en delay (d´où la présence de 3 micros), et ca donne un bon effet, mais aussi, il se plait à chanter sans micro, devant cette audience très attentive.
Chanter sans micro? Oui, me dira Patrick plus tard, il aime chanter sans micro car après avoir eu une période très électro, il a envie de revenir aux racines, et de pouvoir chanter sans moyen technique... Il ne pourrait pas faire tout un concert sans micro, me confiera-t-il, mais il veut que ce qu´il joue puisse être aussi joué dans la rue...
Il entonne deux reprises, au beau milieu de ses titres, une "Moon river", plus connue dans le film "Breakfast at Tiffany´s" et une charmante reprise de Stevie Wonder (si, si, je vous assure), "I just called to say I love you", clôturera ce set tout en Finn.esse!
Patrick me dira pendant l´interview, qu´il compte faire un album de reprises, dont sûrement une de Stevie Wonder, mais aussi de Billie Holiday ou d´Edith Piaf... Des reprises made in Finn., moi je dis oui!
Signé pour 5 ans sur Pias Germany, j´espère qu´il sera productif! En attendant ses créations stylistiques (Mister Zimmer est étudiant styliste à Bremen), l´Hamburgeois nous promet un bel avenir, tout en poésie...
Patrick Zimmer était en Belgique pendant une semaine pour la tournée promo de la sortie de son nouvel album, "The best low-priced heartbreaker you can own" ...
Après un passage au 4AD de Diksmuide et au Vooruit de Gent, il était là le temps d´un concert au Bota... Et j´ai eu l´occasion de lui poser quelques petites questions pour mon émission rock Daydream Nation (www.radiopanik.org, les 1er et 3es mardis du mois, 22h-minuit).
Petit apercu du show livré par les 3 compères de Finn.
Première surprise: Finn., annoncé comme tête d´affiche au Bota, a joué en première partie... Un peu décue donc, d´avoir raté les 5 premières minutes du concert (ce qu´ils sont ponctuels, ces allemands!)
La Rotonde n´était pas à son comble, mais presque... Ambiance feutrée donc, ce dimanche soir au Bota, pour un concert tout en douceur...
Patrick nous surprend déjà par sa tenue digne d´une pièce de Shakespeare, et sa coupe de cheveux, dirais-je... assez médiévale, mais qui lui va à ravir!
Un violon, un violoncelle, une guitare folk et 3 micros: un set minimal pour un concert bien plaisant d´une petite heure.
Patrick se plait à jouer avec sa voix en delay (d´où la présence de 3 micros), et ca donne un bon effet, mais aussi, il se plait à chanter sans micro, devant cette audience très attentive.
Chanter sans micro? Oui, me dira Patrick plus tard, il aime chanter sans micro car après avoir eu une période très électro, il a envie de revenir aux racines, et de pouvoir chanter sans moyen technique... Il ne pourrait pas faire tout un concert sans micro, me confiera-t-il, mais il veut que ce qu´il joue puisse être aussi joué dans la rue...
Il entonne deux reprises, au beau milieu de ses titres, une "Moon river", plus connue dans le film "Breakfast at Tiffany´s" et une charmante reprise de Stevie Wonder (si, si, je vous assure), "I just called to say I love you", clôturera ce set tout en Finn.esse!
Patrick me dira pendant l´interview, qu´il compte faire un album de reprises, dont sûrement une de Stevie Wonder, mais aussi de Billie Holiday ou d´Edith Piaf... Des reprises made in Finn., moi je dis oui!
Signé pour 5 ans sur Pias Germany, j´espère qu´il sera productif! En attendant ses créations stylistiques (Mister Zimmer est étudiant styliste à Bremen), l´Hamburgeois nous promet un bel avenir, tout en poésie...
vendredi 16 janvier 2009
Les bonnes résolutions de la STIB pour l´an (200)9...
Chère Stib,
En 2009... du neuf!
1. Payer ses tickets avec Meastro ou Visa, pour tes amis visiteurs européens et du monde entier...
2. Changer les voix de Madame Stib sur les lignes 3 et 4: il ne suffit pas d´appuyer sur Forward pour changer le suicidaire "sint-Gilis voorplein" ou le sensuel "Bourse"... Maintenant on dirait que Madame Voix de la Stib a pris du speed...
3. Mettre des bornes MOBIT partout, et pas seulement à l´avant et à l´arrière du tram... Avant de lancer un produit, qui espionne la vie privée des gens cela dit, il faut être prêt!
4. Un metro 1A ou B toutes les 3 minutes le matin, ce ne serait pas du luxe, et toutes les 8 minutes en soirée, pas du luxe non plus
5. Des trams toutes les 10 ou 15 minutes en soirée, pour éviter 20 (parfois plus) longues minutes d´attente dans le froid ou dans des quartiers mal fréquentés...
6. Des chauffeurs de tram qui ont priorité, ok, mais qu´ils roulent plus prudemment (combien j´en vois qui passe au rouge)
7. Que dire des bus les Magic 71 et 54? On les attend trop longtemps, puis y ´en a trois à la suite de l´autre... Le premier bondé et les deux autres vides... Pas normal...
8. Un abonnenement mensuel qui pourrait commencer un 5 du mois et pas du 1er au 31 uniquement...
9. Des bus de nuit ou au moins jusque 1h du mat´toute la semaine
10. et bien d´autres encore...
A bon entendeur, salut!
En 2009... du neuf!
1. Payer ses tickets avec Meastro ou Visa, pour tes amis visiteurs européens et du monde entier...
2. Changer les voix de Madame Stib sur les lignes 3 et 4: il ne suffit pas d´appuyer sur Forward pour changer le suicidaire "sint-Gilis voorplein" ou le sensuel "Bourse"... Maintenant on dirait que Madame Voix de la Stib a pris du speed...
3. Mettre des bornes MOBIT partout, et pas seulement à l´avant et à l´arrière du tram... Avant de lancer un produit, qui espionne la vie privée des gens cela dit, il faut être prêt!
4. Un metro 1A ou B toutes les 3 minutes le matin, ce ne serait pas du luxe, et toutes les 8 minutes en soirée, pas du luxe non plus
5. Des trams toutes les 10 ou 15 minutes en soirée, pour éviter 20 (parfois plus) longues minutes d´attente dans le froid ou dans des quartiers mal fréquentés...
6. Des chauffeurs de tram qui ont priorité, ok, mais qu´ils roulent plus prudemment (combien j´en vois qui passe au rouge)
7. Que dire des bus les Magic 71 et 54? On les attend trop longtemps, puis y ´en a trois à la suite de l´autre... Le premier bondé et les deux autres vides... Pas normal...
8. Un abonnenement mensuel qui pourrait commencer un 5 du mois et pas du 1er au 31 uniquement...
9. Des bus de nuit ou au moins jusque 1h du mat´toute la semaine
10. et bien d´autres encore...
A bon entendeur, salut!
jeudi 15 janvier 2009
Black Light Orchestra: oh holiday are nice...
Café central, Bruxelles, le 14 janvier 2009...
21h00: le groupe Black Light Orchestra prépare le soundcheck... Pas facile, à une heure où le café central bat son plein!
21h15 environ, les BLO entrent en scène... Le chanteur a l´air surexcité, ce soir... Ils commencent leur show, et quel show! Pas de mise en scène comme précedemment aux Ateliers Claus, mais la même énergie folle se dégage de chacun des membres du groupe, de chacun des instruments utilisé! Car des instrus, il y en a à la pelle, sur cette micro-scène du Central: sax, sax baryton (s´il vous plait!), synthés et guitare vintage, batterie, flûte traversière, basse, guimbarde... Et j´en oublie sans doute!
Oh holiday are nice, entonne Mr the Singer... Repris par ses acolytes... le morceau conquit une grande partie du public... Dans le genre cabaret, musique prête à filmer, les BLO font fort! Je les verrais bien jouer pour le prochain chef d´oeuvre de Tim Burton!
Les Bruxellois sont à l´écoute, pendant plus d´une heure et demi d´un concert gratuit, donné avec toute la verve de ces multi- instrumentistes... Malgré le brouhaha de fond de salle (le Central reste un café...), les BLO tiennent bon la vague... Et terminent par une chanson douce en canon.
Du BLO en live, oui, encore! Mais dans une salle où ils retiendront toute l´attention des spectateurs!
Car... c´est tout de même une sacrée aventure, que de jouer dans le café le plus en vue de Bruxelles!
Merci pour votre musique, les gars! Continuez de nous surprendre, avec vos kangourous de la lune, vos abeilles en furie et vos vacances si jolies...
21h00: le groupe Black Light Orchestra prépare le soundcheck... Pas facile, à une heure où le café central bat son plein!
21h15 environ, les BLO entrent en scène... Le chanteur a l´air surexcité, ce soir... Ils commencent leur show, et quel show! Pas de mise en scène comme précedemment aux Ateliers Claus, mais la même énergie folle se dégage de chacun des membres du groupe, de chacun des instruments utilisé! Car des instrus, il y en a à la pelle, sur cette micro-scène du Central: sax, sax baryton (s´il vous plait!), synthés et guitare vintage, batterie, flûte traversière, basse, guimbarde... Et j´en oublie sans doute!
Oh holiday are nice, entonne Mr the Singer... Repris par ses acolytes... le morceau conquit une grande partie du public... Dans le genre cabaret, musique prête à filmer, les BLO font fort! Je les verrais bien jouer pour le prochain chef d´oeuvre de Tim Burton!
Les Bruxellois sont à l´écoute, pendant plus d´une heure et demi d´un concert gratuit, donné avec toute la verve de ces multi- instrumentistes... Malgré le brouhaha de fond de salle (le Central reste un café...), les BLO tiennent bon la vague... Et terminent par une chanson douce en canon.
Du BLO en live, oui, encore! Mais dans une salle où ils retiendront toute l´attention des spectateurs!
Car... c´est tout de même une sacrée aventure, que de jouer dans le café le plus en vue de Bruxelles!
Merci pour votre musique, les gars! Continuez de nous surprendre, avec vos kangourous de la lune, vos abeilles en furie et vos vacances si jolies...
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