jeudi 29 décembre 2011

Just ask me!

I don't know why, but it seems that I have "GPS" (or "charity") written on my forehead.

Yesterday (all my troubles seemed so far away...), the questions were :
- Can you show us where is the central station? Of course, ladies!
- I'm dying for a coffee, but I have no money... Ok young buddy, i'll get you one
- Madam, do you know where is the Urban Outfitter? It's just around the corner, at Place Stéphanie

Today (is the greatest...) :
- Is it the tram going to Churchill? Indeed, young lady
- Is this metro stopping at Beekkant? Huh... Huh, wait a minute, i'm in my book right now. What?
And then another gentle woman confirmed it to the guy sitting in front of me. For once, I got saved.

Everyday, I get asked. Even abroad, people ask me things... So, what? Why? Can you tell me. This time i'm asking you...

To be continued

vendredi 9 décembre 2011

The Last Supper before the Horrors begin

Yesterday, i just got my Bachelor in Communication diploma, three years after I finished my studies... So, I went to my old university and got it, right. Then, it was 7 pm and I was supposed to go to The Horrors gig at AB. Not willing to go home before, I decided to have a meal at Mirante, an italian restaurant close to AB. When I arrived there, there was just one table for two left, and it´s been taken by the guy who just entered before me. CRAP!
Who´s that guy?
The guy is Mr M., a well known journalist in the musical sector. I take the bull by its horns and shows the waiter I´d like to seat with Mr M. Surprised, he asked Mr M. if I could join, and as surprised he may also be, he says, yes, come and have a seat.
Because I said something like "come on, Mr M., it´s full here and i´d like to eat"... He replies "But how do I know you?"... I explain him that I was an intern three years ago at the same newspaper he´s working for, for the cultural department. And then we talked. A lot. About music, especially. He´s astonished we´re sharing the same favourite band - among others-, aka Sonic Youth. A good start. We eat our meals, talking, and drinking wine.
Then we finish, and as Mr M. still wants to get a coffee before the Horrors, and as I already want to go (soon the gig begins), he says it´s all fine, you just owe me a beer! GREAT.
The Horrors
So satisfied I am, to have had this meal with Mr M.! I am truly glad I could have a conversation with this journalist, famous for me, for his articles written with a skilled pen. Sharing ideas and gigs souvenirs with another music freak like me was, without any doubt, a great source of pleasure.
It´s time now for The Horrors to start. Filled by a delicious Dante pizza and a half bottle of wine - making me happier than ever- the band shows up at 21.15 on the AB stage.
They are here to present their latest baby called Skying. And I think they´ve choosen the right name for it. We are just getting into their flight, for one big hour. Very smooth fligt, they carry us gently through the sky, and are just enough polite to give us some thanks and some smiles. Not more, but that´s just enough. The geatest escape of this Horrors show was their precious single "Still Life", or a master piece as I´d call it. Dancing I am, and some guys behind me seem to find it strange. Indeed, we are at the back of AB, and there are 5 persons dancing. Probably the only ones in the crowd. I tell these young fellows behind me, "come on, you can dance". And one says "it´s impossible to dance on this" and to him I reply "But yes dear, you can dance on every music". The main thing is, that I see they are disappointed by the show. The Horrors are not the energic freaks they once were. They just became nerdy grown ups. And it´s all fine. At least for me and for a big part of the audience. GOOD.
Influences?
From a very energic post punk debut, The Horrors evolved into a more atmospheric ambiance. With their second LP Primary Colours, we already noticed these indulgent waves. We also can´t avoid the Cure influence on that (evocative title, don´t you think?). With Skying, and its synthesizers, we may notice some light Primal Scream references, as well as some My Bloody Valentine. Am I wrong, Sirs of the Horrors? And what about this one song which starts a bit like Eisbaer from Grauzone. Hidden tribute to Stephan Eicher´s first tries?
Anyway, by now The Horrors have found their own sound, and I tink they are promised for a great recognition. POINT.

Get filled - more info(od) :
http://www.cityplug.be/fr/Bruxelles/5WRRXQ76_Restaurant_Pizzeria-Mirante.html

dimanche 4 décembre 2011

Ce 6 décembre, Daydream Nation goes... riot!

1/ Le mouvement des filles énervées, ou comment bousculer le machisme du milieu rock’n’roll. Elles se sont réveillées à l’aube des années 90, en créant des fanzines et en piquant les instruments de leurs mecs. En avoir assez de passer pour la groupie (et puis les groupies au masculin, ça existe aussi !). Prendre la scène, être dessus et montrer ce qu’on vaut. Crier au monde entier (ou presque) ses désarrois, ses peurs, sa haine sur une société paternaliste jusqu’au bout des ongles. L´expression de toutes formes d´injustices faites aux femmes au travers de chansons engagées... Telle est la bataille livrée par les Riot Grrrls ! Ce mardi 6 décembre de 22h à 23h sur Daydream Nation, découvrez les origines, les instigatrices et les héritières de ce mouvement punk et féministe.

2/ La deuxième partie de l’émission sera consacrée au festival allemand organisé par On3-Radio. Quels sont les nouveaux succès Made in Germany ? Ils seront dévoilés en exclusivité sur Daydream Nation, parti à la conquête de ces groupes le 26 novembre dernier. Plus d’info : www.on3.de

http://www.radiopanik.org/spip/Daydream-Nation-goes-riot

vendredi 21 octobre 2011

The self scan machine Experience

aaaaaaaaaah petites courses en vitesse au Carrefour market d'Uccle. Deux-trois bricoles histoire de sustenter mes convives ce soir : fromage, chips, tomates cerises... J'ai ce qu'il me faut, je me dirige vers les caisses. Je vois "Self Scan max 10 articles". Je compte ce qu'il y a dans mon panier : tout juste 10 articles. Bon, on va tenter le self scan. Tout va bien jusqu'au 3ème article. En fait, j'ai un superbe caddy vert à roulettes, que j'ai déposé par terre et où j'enfourne article après article.
DIY
La caissière en chef du scan voit cela et me dit : en fait, vous devez laisser tous les articles scannés sur la balance ("quoi, cette plaque métallique à côté de l'appareil?"), sinon ça va se bloquer. Je lui dis : "ce n'est pas très judicieux". Elle me regarde d'un air étonné. Oui, je voulais dire "ce n'est pas très judicieux pour les gens avec un caddy roulant, impossible de le placer sur cette ridicule balance". Enfin...
Youpie. Et puis voilà que mon paquet de Mentos s'auto-scanne deux fois. La scan-caissière vient à mon secours. Et puis je scanne et j'empile sur la balance. La machine parle tout le temps, quelle pollution sonore : "scannez votre article", blablabla.
Pour ensuite payer et placer mes articles de la balance à mon caddy. Quelle perte de temps. Je regarde la caissière et je lui avoue : "c'est quand même bien plus sympathique avec les petites caissières". Et là elle me sourit et acquiesce.
Je ressors et me dis : les self-scan, quelle merde.
La file pour une caissière en chair et en os : Just do it!

mercredi 19 octobre 2011

le kaai - kaaitheater café

Après une visite au salon Digital Media First à Tour&Taxis le 11 octobre dernier, il fait soif (l'endroit étant surchauffé -> vestiaire, bar. Stratégie). Nous sortons et traversons le pont au dessus de l'Yser. L'été dernier, j'ai bu un petit verre au Kaaitheater et l'endroit m'avait assez plu.
Pourquoi ne pas réitérer l'expérience? J'y emmène mon père. Nous entrons, et là, stupéfaction : il y a trois personnes dans cet immense espace. Un vieux lecteur, un homme seul et le barman (en pleine besogne d'essuyage de verre et qui a l'air de s'emmerder ferme).
En vlaams dans le texte
Mon père hésite et me dit, peut-être que c'est fermé? Nous nous dirigeons vers le bar, et je demande si on peut avoir deux cafés, en langue de Vondel. Mon père, qui avait parlé en français, se sent alors gêné et je lui dis qu'il ne devrait pas. Nous nous asseyons dans le coin "cosy" (deux canapés design) dans cette grande pièce, si vide qu'elle me fait penser à une galerie d'hôpital aseptisée. Nous parlons et nous avons vraiment l'impression de déranger ce barman. Il nous apporte nos cafés (5 euro pour deux cafés pas très bons) et s'il avait pu nous les jeter sur la table, il l'aurait fait... Quelle ambiance glaciale! La musique se met en route, un coup de classique, un coup de silence, puis un coup de cornemuse... Assez spécial, comme choix. De plus, on aurait dit que la musique se mettait en route dès qu'un certain nombre de décibels vocaux dépassait une certaine limite. Genre : la ferme!
Convivialité?
En tous cas, pas un mardi après-midi! De plus, le café étant brulant donc temporairement imbuvable, nous avons du prolonger notre plaisir d'être mal à l'aise...
Le barman était-il dérangé ("oh! des clients, je vais devoir bosser"), irrité car nous parlions français, ou encore s'était-il levé du mauvais pied? Nous ne le saurons jamais, et cela me laisse un arrière goût amer (comme leur café infâme).
En bref, Kaaitheater café, change ton barman (et ta machine à café)! Zo een onthaal : dat is echt niet te doen!

mardi 11 octobre 2011

Diva Brett @ Leuven

The noisy Brit pop diva Brett Anderson was playing last week at Stuk (Leuven) in Belgium.
First of all, I would like to take the opportunity to give a word about this awesome place called Stuk.

Get there :
This is the new cultural center of the Marktrock town. Not badly situated, a bit further than the Old Market (Oude Markt), the Stuk is divided in several buildings : the front one seems old fashioned and this is where belongs its café. Then you enter an inside yard surrounded by newer blocks named like students classrooms : paviljoenen, labozaal... If you dig in a bit, you may discover that these buildings were the property of KU Leuven (university) in the past. Rebuild in 2002 as the new cultural center, the Stuk has many rooms to provide to many different artistic waves (concerts, exhibition, theather...).
The Stuk may have a bright future ahead, if only, yes, if only it could promote itself a little bit better. Being a music lover, I had heard about it, but so little that it was my very first entry there to watch and enjoy Brett Anderson.
Maybe Leuven wants to keep this treasure for his inhabitants, but I would personnaly find it sad... So... Stuk, please, export yourself and give the example to Brussels, Antwerp, Liège.

To the point :

Anyway, the wind blows and gets me back to my first subject:
The charming Brett Anderson (the famous Suede singer) gave last week a straight and well done gig.
The Labozaal was not so full (200 persons), and Brett's first impression on stage seemed to be disenchantment (compared to a full Cirque Royal a few months ago with Suede). But, after two songs, Brett and his delightful musicians gain confidence and prove us that they are real gentlemen. They're gonna give it, no matter what for 100 or for 1000 fans!
Just a small detail not to neglect : in this room, the temperature is high, almost sauna-like! A real stove, both for the band and for the audience. This heat does not bother Mister Anderson, singing and dancing around the stage, linking up tracks after tracks essentially from his last and brilliant LP Black Rainbows. Hats off to his musicians (stylish from the shoe to the haircut), working hard under this heavy heat and making no mistakes, especially to the very active drummer. May I not forget to mention the poetry of the lyrics, thanks to Mister Brett (Unsung, This must be where it ends).
However, it is difficult for our beautiful singer to hide a certain disapointment in front of this almost empty space. This happens when a sonorous issue occurs (larsens) and we can clearly see his wince at the end of the trouble making song. But, no, no, no! Brett and his agitators don't agree and give then suddenly three splendid songs, including the fabulous In the house of numbers.
One recall later, and Brett ends his show by a lovely ballad, followed by a much more punchy song which brings you back on track. In conclusion, I would like to say that this was a surprisinly good performance.
The next time, Stuk, that you invite such a guest, please, let people know about it!

post-scriptum to the groupies : no, despite the sauna effect, Brett kept his shirt on .

jeudi 6 octobre 2011

Give me some Brett

Brett Anderson, diva et égérie de la noisy brit-pop était en Belgique hier soir, au Stuk de Leuven.
Aller...
D´abord, petit état des lieux: le Stuk de Leuven, c´est le nouveau centre culturel assez prometteur de la ville du Marktrock. Situé à deux pas de l´Oude Markt, le Stuk est composé de plusieurs salles : d´abord le café, dans une grande bâtisse du début du 20ème siècle, suivi d´une cour intérieure entourée de plusieurs salles aux noms estudiantins : paviljoenen, labozaal... Et de fait, ce complexe appartenait à la KU Leuven (université) auparavant. Aménagée en 2002 en tant que centre culturel, le Stuk offre à ses visiteurs diverses activités telles que concerts, expositions, pièces de théâtre... Cet endroit a un bel avenir devant lui, si seulement il avait l´idée de s´exporter dans d´autres villes au niveau promotionnel. Car du Stuk, en tant qu´amatrice de musique, j´en avais entendu parler, mais si peu, il faut bien l´avouer. Bref, Stuk, s´il te plait, investit dans ta promotion, tu n´en seras que plus grand et plus riche (grâce à ses visiteurs de partout en Belgique, et pas d´uniquement - ou presque - de la cité louvaniste). Ou alors je me trompe et Leuven désire garder ce trésor bien caché aux yeux et aux oreilles des autres cités? Seul l´avenir nous le dira... Mais Bruxelles devrait s´y mettre aussi - à chercher pareille perle architecturale pouvant rassembler plusieurs arts... Enfin.
... droit au but
Revenons à nos moutons, après cet intermezzo Stukois. Le charmant Brett Anderson (par ailleurs chanteur de Suede) a livré hier soir un concert bien rôdé et carré. La salle peu emplie (200 spectateurs peut-être), Brett a d´abord eu l´air de déchanter quelque peu (face à un Cirque Royal quasi comble pour Suede il y a quelques mois). Après deux titres, Brett et ses délicieux musiciens nous confirment qu´ils sont de véritbales gentlemen. En effet, qu´il s´agisse de jouer devant cent ou mille personnes, ces gaillards-là se donnent à fond. Petit détail à ne pas négliger : dans la Labozaal, la température avoisinne les 30 à 35 degrés. Un véritable fourneau, tant pour l´audience que pour le groupe. Mais rien n´y fait, Brett est un véritable bout-en-train et enchaine morceaux sur morceaux, essentiellement de son brillant dernier album Black Rainbows. Chapeau bas pour ses musiciens (stylés à souhait) qui triment sous cette chaleur pesante et ne font aucun faux pas, spécialement pour le batteur qui s´active énergiquement derrière ses fûts. Sans oublier la poésie des paroles écrites par Brett (Unsung, This must be where it ends).
Cependant, il est quand même assez difficile pour notre beau chanteur de cacher quelque peu sa déception face à une salle si peu pleine. C´est alors qu´un cafouillage sonore (larsens) survient et qu´on entrevoit clairement sa peine via une grimace à la fin du morceau. Mais qu´a cela ne tienne, non, non, non! Brett et ses agitateurs ne sont pas d´accord, et livrent ensuite trois fantastiques morceaux, brillamment joués et en parfaite osmose sonore avec mention spéciale pour le fabuleux In the house of numbers.
Un rappel plus tard et Brett termine son set au piano, avec une très belle balade, suivie d´un titre plus punchy pour conclure ce concert tout de même fort appréciable.
La prochaine fois, Stuk, que tu accueilles une telle pointure, fais-le savoir!

ps aux groupies : non, malgré la chaleur, Brett a gardé sa chemise.

mercredi 14 septembre 2011

Cloud Control - Botanique - 14 septembre 2011

Une véritable bouffée d'air frais! Cloud Control c'était ce soir au Bota, et c'était bon!
Des rythmiques envoûtantes, une sonorité enveloppante valorisant chaque instrument, un duo vocal en parfaite symbiose... Que dire de plus, que d'avoir passé un beau moment en compagnie des ces quatre jeunes australiens. Depuis les profondeurs très métronomes du batteur, jaillissent mille et une subtilités plaisantes à l'oreille, comme le maniement tout en finesse du tambourin par la chanteuse - claviériste au déhanché sensuel, ou comme la frappe efficace du bassiste sur un flycase (brisant par la même occasion l'une de ses baguettes) ... Le chanteur - guitariste, inspiré sous sa capuche et par le ciel de la Rotonde, semble complètement conquis par la beauté de l'endroit et la chaleur du public présent. Le groupe n'hésite pas à bavarder entre les morceaux, paraissant très proche de son attentive audience. Une bonne heure de bonheur, un chaloupé réussi variant entre la pop, le psyché et quelques riffs discrètement placés, à la limite du noise. Je vote pour que Cloud Control dénude la Belgique de ses nuages autant de fois qu'ils en ont l'envie.

vendredi 19 août 2011

Candle lights...

La terre et ses déluges sont sans merci. La preuve hier, où une météo apocalyptique a sévi dans l'est de la Belgique et plus particulièrement sur le site du festival Pukkelpop.
Une tempête meurtrière et blessante, sur un lieu de fête et de musique. Injustes forces de la nature, sévissant où cela lui chante... Mes pensées vont aux familles et amis de victimes, ainsi qu'à tous les festivaliers présents, aux organisateurs et bénévoles. Let the sun shine in for Pukkelpop 2012.

samedi 23 juillet 2011

This was Amy

Poor Amy... Sans vie. T'es une rock star, ma belle, t'es dans le 27 club. J'espère que les jams seront bonnes avec Brian et Kurt.
Ciao

jeudi 23 juin 2011

Le jour où FACEBOOK abuse / Allo police

En me consdérant, justement, comme une personne qui abuse!
Oui, les gens qui utilisent un pseudo sur facebook, sont des gens qui abusent
Mais là, c'est qui qui abuse?
"Veuillez télécharger votre pièce d'identité pour accéder à votre compte"
Non, mais, c'est la police, là?

Vive la communication virtuelle.

mardi 7 juin 2011

Ce hacker, mon héros!

http://geeko.lesoir.be/2011/06/02/la-carte-mobib-piratee/#comment-4754

La Sbite, i'm lovin'it!

samedi 30 avril 2011

The Vogues @ daydream nation!

This Tuesday from 10pm on, Carte Blanche with Brussels Brit Pop band The Vogues!

More info about this well dressed rock'n'roll band : http://thevogues.be/

Daydream Nation, 1st & 3rd Tuesday each month, on www.radiopanik.org

Enjoy!

dimanche 10 avril 2011

Bienvenue chez les petits

Une fois aura suffit. Oui, une fois. Il y a des films comme ça, qu'on pourrait regarder mille fois (Wayne's World, La Cité de la Peur, Scary Movie, Austin Powers, reflétant certes une époque et un certain humour)... Et il y a ceux qu'on regarde une fois, en se disant même que c'est une perte de temps. Pendant une demi heure, on se demande si ça va décoller. Elle est où, la blague qui va me faire tomber??? Et bien, non, elle n'arrive pas. On esquisse deux trois sourires sur 107 minutes de tournage. On trouve ça mignon par moments, on s'y retrouve un peu (Lille c'est un peu la Belgique, non?). Mais la caricature elle est bien là. Et est-ce cela, l'humour du 21ème siècle? On caricaturise, voire on stigmatise un peuple, une région? Même si c'est "pour rire"? J'en ai croisé, des "Ch'timis", et ben oui, à part leur accent, ils sont comme tout le monde. La France aurait-elle autant ri si on avait fait la même chose sur Paris dans le genre "Bienvenue chez les têtes de veaux" (d'après l'expression courante)? Même si son intention de départ était sans méchanceté, car il en vient, le Dany, je ne sais pas vraiment quoi penser. Mais quand je pense que ce film a fait rire des millions de gens, rire aux éclats à en tomber, je me demande de quel humour ça partait de la part des spectateurs. Celui de trouver ridicule les gens du Nord? Ou de trouver ridicule Kad Merad qui s'essaie (tant bien que mal) à l'accent du Nord? Sur, de toute façon, l'exagération de l'accent du Nord de la part de tous les acteurs (ça me rappelle la séquence "belge" ratée du Dîner de cons)? Si c'est un film comique, cela ne m'a pas fait rire. Donc, pour être brève, ce film n'est pas obligatoire. Vraiment pas.

vendredi 8 avril 2011

4Shbab, un avenir progressiste?

Revenant tout juste du pèlerinage musical offert par Pop Islam, sur Arte, je reste bouche bée.
Je suis heureuse pour tous ces jeunes là-bas qui ont accès à 4Shbab et que grâce à cette chaîne, ils écoutent de la musique pop, des sons actuels qui plaisent à leurs oreilles. Musiques et paroles vouées à dieu et musique qui adoucit les mœurs.... Enfin je l'espère.

mardi 29 mars 2011

Les rois de l'écume...

Pure poésie, ce King of Limbs... Sorti de manière virtuelle à la mi-février (heureuse saint Valentin), la version en plaque est sortie ce 28 mars. Plaque annonciatrice d'un printemps emprunt de mélancolie? L'hiver n'est pas assez long, pour Thom Yorke, malgré les bourgeons d'oisillons sur certains morceaux. Il aime sans doute balancer ses pieds dans les feuilles mortes et préférer qu'on ne le blesse pas, pour laisser grandir un lotus dans ses poumons... Radiohead ou la transposition musicale de l'Écume des Jours... La lecture du seul Lotus Flower m'en convainc. Ils ont grandi, les garçons. Déception pour certains, par manque de riffs, d'envolées guitaristiques, certes. Mais une recherche dans les sonorités, les rythmiques, qu'elles soient humaines ou synthétiques, et cette voix, toujours aussi obsédante et magnifique. Si tu penses que c'en est fini, et bien tu te trompes...