dimanche 8 avril 2012

Grosse fatigue @ Bruxelles

Des milliers de personnes sont prises en otage et ce pendant 4 jours! Tout ça à cause d'un connard qui n'a pas pu contenir sa rage. Qui a tabassé à mort un mec venant constater un accident entre une voiture et un bus de la Stib. C'est vraiment petit. C'est vraiment grave. Franchement, il y avait mieux à faire samedi matin! La grasse mat', aller chercher des croissants, aller travailler... Et bien non, il a fallu qu'un saouli de merde appelle son acolyte agressif pour taper sur ce superviseur. Et foutre le bordel dans tout Bruxelles. Bravo, vraiment ! La Stib est à l'arrêt jusque mardi, et madame Milquet préfère organiser sa chasse aux oeufs que de courir au chevet de ces pauvres chauffeurs de la Stib qui ont les chocottes de reprendre le boulot. Là, je dis bravo aussi! Et c'est qui la cloche dans toute cette affaire? Les Bruxellois. Ceux qui dépendent des transports en commun. Et il y en a un paquet! Je dis bravo à ce criminel, d'avoir gâché ce week-end tranquille, et à nos ministres qui ne se bougent pas le cul pour traiter un cas aussi grave. Je dis aussi merci à la gestion de la Stib : franchement, un jour j'écrirai mes tomes sur les dysfonctionnements de cette entreprise. Vous ne gérez pas du tout le flux! Vous n'êtes pas du tout en accord avec la demande! J'en ai marre d'être toujours debout car il n'y a pas assez de transports! Un tram toutes les 20 minutes après 20h, mais c'est quoi ça, pour une capitale?! Gestionnaires de la Sbite vous êtes NULS. Aussi, un manque flagrant de communication, en tous points! Je suis vénère, ça oui!
Je suis désolée et triste pour les proches de la victime, cela n'aurait pas dû arriver. Mais grâce à la gestion efficace de cette entreprise, les travailleurs de première ligne s'en ramassent souvent plein la gueule. Alors, usagers des transports, dès que la Sbite vous a énervé, au lieu de crier sur un pauvre chauffeur, écrivez à la Stib : http://www.stib.be/forms.html?l=fr
Peut-être alors des changements seront opérés...
La Stib, au moins je la prends, au mieux je me porte.

samedi 7 avril 2012

Cette année-là...

Je suis allée voir Cloclo pour la toute première fois. Je me suis installée au 5ème rang, et c'était au cinéma. Déjà, quand j'étais petite Cloclo était sur tous les écrans. Déjà, je suis devenue fan dès mes 6 ans. Impressionnée par son talent, par ses danseuses, et son chant. Cloclo a gardé une place dans mon cœur. Cette année-là, Jérémie Renier s'est métamorphosé. Physiquement pas beaucoup de boulot, mentalement il a assuré. Déjà, dès les premières images on y croit. Déjà, les teintes old school du film nous rappellent ces années-là!
"Cloclo", où un biopic réussi, pas trop empailleté par l'aspect pop glamour du chanteur. "Cloclo" nous fait parcourir la vie de l'artiste depuis son enfance jusqu'au jour fatidique.
Pour en arriver à un succès pareil, Claude François avait en effet bien plus d'appétit qu'un barracuda. La ténacité et la volonté de fer faisaient partie de son quotidien. L'aspect humain du chanteur est dépeint avec minutie. Claude François était un grand maniaque, en privé et au travail. Jérémie Renier s'est approprié ce trait de caractère avec brio, tout comme les autres facettes plus méconnues de l'artiste : sa façon de traiter les femmes, pas toujours des plus jolies, et son grand amour -bien que déchiré- pour ses parents. Il semble qu'en compagnie de Cloclo, le lundi au soleil était bien une chose qui n'arrivait jamais, tellement il courait partout, jusqu'à l'épuisement.
Coaché pendant des années par Paul Lederman (un étonnant Benoît Magimel), Cloclo s'est sans cesse recyclé, flairant les tendances venues d'Amérique ou d'Angeleterre. Fervent fan d'Otis Redding et de Frank Sinatra, Cloclo est le père de la pop française, alliant des influences de rythm'n'blues et de music hall à ses débuts. Il suit les différentes vagues musicales jusqu'à ses titres disco dans la fin des70's. Cloclo n'a pas fait que chanter, il a aussi lancé : sa maison de disque, deux magazines, un parfum... Cloclo, ou comment avoir posé la première pierre de la guérilla marketing dans l'Hexagone?
Le film retrace tous ces moments, et ça fait du bien. Car on a tendance à l'oublier. Comme My Way de Sinatra, qui est une reprise adaptée de Comme d'habitude, et non l'inverse...
Bref, si vous êtes fan-fan de Cloclo, vous risquez d'être déçu(e) par le fait que peu de temps soit consacré aux groupies et aux paillettes. Si vous êtes curieux et ne connaissez pas bien le phénomène Claude François, ce film risque de bien vous plaire...
Allez-y, juste pour applaudir la performance de Jérémie Renier : il le vaut bien!