vendredi 15 janvier 2010
L'haïku made in Ali-Sandro M'Nasri
J'adore ce garçon, et de plus, pour célébrer l'année nouvelle, il nous a sorti une belle bombe littéraire. Je cite: "Quand on voit l'anarchie d'où on vient, on va regretter le chaos vers lequel on se dirige". Merci, Unckle Al!
lundi 11 janvier 2010
dimanche 10 janvier 2010
Et Mano finit de tailler sa route...
Quelle tristesse, que de perdre un grand chanteur comme Mano Solo...
Il a bercé mon adolescence, adoucit mes révoltes intérieures, il m'a aussi accompagné malgré lui dans le deuil d'amis disparus à moins de vingt ans... Mano Solo n'est plus. Ce poète aux paroles affûtées, blessé en plein vol par ce foutu SIDA, a succombé à 46 ans seulement.
Merci, Mano, et Ciao.
"Depuis quelques temps je le sens
un son nouveau courir sur ma peau
qui accompagne les fous battements de mon coeur
sourdement sourdement ça cogne là-dedans
et de loin en loin ça se rapproche une marée de triples croches
qui martèlent les clous qui m'invite à la passion
et je taille ma route plus rien ne me dégoute
poussé par mon instinct je trace ma vie
a grand coups de fusain
et l'écho me revient décalé
du temps où je battais le pavé
et chaque jour il devient plus fort
dans chaque partie de mon corps
ignorant les dérives bousculant les fatigues
il pousse mon âme vers l'avant
alors que sorties du tempo me poussent des ailes dans le dos
sans limites chevauchant cette musique
je me déroule la tripe
le son du tambour est mon meilleur ami
chaque jour il me ramène a la vie
il bouscule mon sommeil me promet monts et merveilles
et donne au temps se propre mesure
cicatrisent toutes les blessures..."
Il a bercé mon adolescence, adoucit mes révoltes intérieures, il m'a aussi accompagné malgré lui dans le deuil d'amis disparus à moins de vingt ans... Mano Solo n'est plus. Ce poète aux paroles affûtées, blessé en plein vol par ce foutu SIDA, a succombé à 46 ans seulement.
Merci, Mano, et Ciao.
"Depuis quelques temps je le sens
un son nouveau courir sur ma peau
qui accompagne les fous battements de mon coeur
sourdement sourdement ça cogne là-dedans
et de loin en loin ça se rapproche une marée de triples croches
qui martèlent les clous qui m'invite à la passion
et je taille ma route plus rien ne me dégoute
poussé par mon instinct je trace ma vie
a grand coups de fusain
et l'écho me revient décalé
du temps où je battais le pavé
et chaque jour il devient plus fort
dans chaque partie de mon corps
ignorant les dérives bousculant les fatigues
il pousse mon âme vers l'avant
alors que sorties du tempo me poussent des ailes dans le dos
sans limites chevauchant cette musique
je me déroule la tripe
le son du tambour est mon meilleur ami
chaque jour il me ramène a la vie
il bouscule mon sommeil me promet monts et merveilles
et donne au temps se propre mesure
cicatrisent toutes les blessures..."
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