C'est la fête ce soir, au Recyclart: 25 ans de Radio Panik!
Dj's et groupes d'horizons bien différents seront là pour prouver la diversité subculturelle qui passent sur le 105.4...
Avec en prime, héhé, un dj set des animateurs que nous sommes, Jess, Al et moi-même... Donc préparez-vous à swinguer à 21h sur notre Daydream Nation dj set pendant une bonne heure!
Hell Yeah!
samedi 30 mai 2009
mardi 26 mai 2009
Ils sont Tintin!
Petit coup de gueule: le musée Tintin à LLN va s'ouvrir. Jusque là, rien de très excitant ni de très méchant. Sauf que: ce musée a couté 15 millions d'euro. Mais d'où les sortent-ils?
Ce musée se trouve dans la désormais très "familialement" correcte cité de Louvain-la-Neuve. Familialement correcte? Oui, depuis son avènement du côté marketing: construction de l'Esplanade et de toutes ses boutiques, l'arrivée d'un UGC (vite fermé car mal construit), et la construction de ce musée Tintin. De l'autre côté, il y a l'immobilier: on est maintenant autorisé à être habitant de LLN, on est autorisé à acheter son lopin de terre, alors qu'avant, cette cité était entièrement universitaire: pas de propriétaires, pas de spéculation immobilière. Mais ils avaient faim.
Faim de fric, faim de fonds monétaires pour notre Wallonie en péril?
Il était temps de rentabiliser cette petite ville de la dernière génération (des pavés et des révoltes "Walen buiten"). Car jusqu'alors, LLN était la terre promise des têtes pensantes.
Elle est devenue aujourd'hui la terre sainte des petites familles bourgeoises de ce cher Brabant wallon. Oh, je n'ai rien contre elles. On a tous droit à son petit bout de bonheur.
Mais là où je ne suis pas d'accord, c'est bien au point de vue de l'emplacement de ce musée Tintin.
A la lisère d'un petit bois juste à côté de la Grand'Place, à l'abri des jeunes guindailleurs.
Mais qu'y avait-il dans ce petit bois avant cet imposant musée?
Une maison des jeunes, appellée sympathiquement Chez Elle. Et quels jeunes se retrouvaient là?
Des jeunes fans de musiques alternatives, allant de la chanson française engagée en passant par le punk hardcore et des notes plus festives (j'imagine les dread locks se balançant au rythme des fûts et les crêtes se secouant au son des riffs bien prenants).
Chez Zelle, et j'en ai déjà parlé souvent, était un lieu culte pour la survie d'un monde alternatif.
Et voilà que Tintin, ou plutôt des investisseurs peu scrupuleux, et des politiques peu enclines à un monde différent décident de raser ce petit morceau de monde alternatif...
Elle est pas belle, la vie sans crêtes ni dread locks?!
Ce musée se trouve dans la désormais très "familialement" correcte cité de Louvain-la-Neuve. Familialement correcte? Oui, depuis son avènement du côté marketing: construction de l'Esplanade et de toutes ses boutiques, l'arrivée d'un UGC (vite fermé car mal construit), et la construction de ce musée Tintin. De l'autre côté, il y a l'immobilier: on est maintenant autorisé à être habitant de LLN, on est autorisé à acheter son lopin de terre, alors qu'avant, cette cité était entièrement universitaire: pas de propriétaires, pas de spéculation immobilière. Mais ils avaient faim.
Faim de fric, faim de fonds monétaires pour notre Wallonie en péril?
Il était temps de rentabiliser cette petite ville de la dernière génération (des pavés et des révoltes "Walen buiten"). Car jusqu'alors, LLN était la terre promise des têtes pensantes.
Elle est devenue aujourd'hui la terre sainte des petites familles bourgeoises de ce cher Brabant wallon. Oh, je n'ai rien contre elles. On a tous droit à son petit bout de bonheur.
Mais là où je ne suis pas d'accord, c'est bien au point de vue de l'emplacement de ce musée Tintin.
A la lisère d'un petit bois juste à côté de la Grand'Place, à l'abri des jeunes guindailleurs.
Mais qu'y avait-il dans ce petit bois avant cet imposant musée?
Une maison des jeunes, appellée sympathiquement Chez Elle. Et quels jeunes se retrouvaient là?
Des jeunes fans de musiques alternatives, allant de la chanson française engagée en passant par le punk hardcore et des notes plus festives (j'imagine les dread locks se balançant au rythme des fûts et les crêtes se secouant au son des riffs bien prenants).
Chez Zelle, et j'en ai déjà parlé souvent, était un lieu culte pour la survie d'un monde alternatif.
Et voilà que Tintin, ou plutôt des investisseurs peu scrupuleux, et des politiques peu enclines à un monde différent décident de raser ce petit morceau de monde alternatif...
Elle est pas belle, la vie sans crêtes ni dread locks?!
les grands travaux électoraux...
Avez-vous remarqué? Depuis quelques petites semaines, depuis que le soleil a pointé son nez, une multitude de déviations et autres panneaux routiers fleurissent sur nos plates-bandes urbaines et mêmes rurales...
Vous l'aurez deviné, les politiques de votre commune, de votre région mettent tout en place pour vous dire: "regardez comme on prend soin de votre patrimoine!".
Remise en forme des trottoirs, gommages des routes, maquillage du soir pour les passages piétons, les ouvriers ne savent plus où donner de la tête (et des bras) pour offrir un véritable spa à nos routes!
Aaah elle est pas belle, la politique?! Elle peut faire de grandes choses, pour améliorer la vie de ses citoyens! Surtout en période pré-électorale...
Vous l'aurez deviné, les politiques de votre commune, de votre région mettent tout en place pour vous dire: "regardez comme on prend soin de votre patrimoine!".
Remise en forme des trottoirs, gommages des routes, maquillage du soir pour les passages piétons, les ouvriers ne savent plus où donner de la tête (et des bras) pour offrir un véritable spa à nos routes!
Aaah elle est pas belle, la politique?! Elle peut faire de grandes choses, pour améliorer la vie de ses citoyens! Surtout en période pré-électorale...
jeudi 19 mars 2009
Je t'ai manqué...
Après avoir délaissé ce blog pendant un bon mois, je reviens juste pour dire
Oh comme Alain va nous manquer!
Qui fera de si beaux disques? Lui, qui avec Serge et Jacques, fait partie des tout grands?
Il y a bien M, Dominique A, Benjamin... Mais Alain, rien ne le remplace!
J'ai osé Joséphine dans mon enfance, j'ai savouré ses fantaisies militaires dans mon adolescence, je me régale de Bleu pétrole dans mon "adulescence"...
Merci, oh grand merci, Alain, pour ta voix, tes mélodies, tes textes (merci à Jean Fauque en passant par là), ton charisme, ton "je ne sais quoi qui"...
Tu n'as laissé personne indifférent, tu feras plein de petits (je l'espère!)
Bien à toi, à ta famille, merci
Oh comme Alain va nous manquer!
Qui fera de si beaux disques? Lui, qui avec Serge et Jacques, fait partie des tout grands?
Il y a bien M, Dominique A, Benjamin... Mais Alain, rien ne le remplace!
J'ai osé Joséphine dans mon enfance, j'ai savouré ses fantaisies militaires dans mon adolescence, je me régale de Bleu pétrole dans mon "adulescence"...
Merci, oh grand merci, Alain, pour ta voix, tes mélodies, tes textes (merci à Jean Fauque en passant par là), ton charisme, ton "je ne sais quoi qui"...
Tu n'as laissé personne indifférent, tu feras plein de petits (je l'espère!)
Bien à toi, à ta famille, merci
vendredi 30 janvier 2009
De la pénurie d'alternatives...
Que se passe-t-il en Wallonie et à Bruxelles? On ferme tour à tour les lieux cultes du milieu alternatif, et c'est bien dommage... Le Magasin 4 à Bruxelles, fermé pour que ce bâtiment devienne un immeuble de lofts (le fric, le fric), La Soundstation pour des raisons obscures, Chez Zelle pour l'ouverture du musée Tintin, le Recyclart a du mal au niveau financement, ai-je entendu...
Que reste-t-il du paysage alternatif wallon et bruxellois? Quelques tentatives, comme une explosion de concerts au DNA ou le nouveau resto-concept le Stella Solaris, à Bruxelles, c'est bien, mais ce n'est pas assez... Car la capacité d'accueil reste fort limitée comparé à un Magasin 4 ou une Soundstation... Serons-nous sauvés par les soirées Vicuna, dont la première édition se fera dans un des endroits cachés de la station Anneessens...
Il y a pourtant tant d'endroits à investir...
Keep on rockin!
Que reste-t-il du paysage alternatif wallon et bruxellois? Quelques tentatives, comme une explosion de concerts au DNA ou le nouveau resto-concept le Stella Solaris, à Bruxelles, c'est bien, mais ce n'est pas assez... Car la capacité d'accueil reste fort limitée comparé à un Magasin 4 ou une Soundstation... Serons-nous sauvés par les soirées Vicuna, dont la première édition se fera dans un des endroits cachés de la station Anneessens...
Il y a pourtant tant d'endroits à investir...
Keep on rockin!
mercredi 28 janvier 2009
Carte Blanche refusée au Soir et à La Libre Belgique
La carte blanche, dont vous trouvez le texte ci-après, était proposée aux pages forum du Soir et de La Libre Belgique. Les rédactions en chef de ces deux quotidiens ont refusé de la publier. Cette carte blanche est signée par 7 professeurs ou responsables d'écoles universitaires de journalisme en Communauté française et par l'AJP. Elle concerne vos confrères licenciés du Vif. Nous vous en souhaitons bonne lecture. Le débat est ouvert et vous pouvez aussi vous lever pour y participer : n'hésitez pas à communiquer cette carte blanche à votre carnet d'adresses ou à alimenter les discussions qui se tiennent déjà sur plusieurs blogs.
Un journalisme mis au pas
Le brutal licenciement signifié sans motif, le jeudi 22 janvier, à quatre journalistes chevronnées de l’hebdomadaire Le Vif /L’Express n’est pas qu’une péripétie douloureuse au sein d’une grande entreprise, comme il s’en déroule hélas chaque jour dans le pays. La mise à l’écart de collaboratrices qui comptent jusqu’à vingt ans d’ancienneté au sein du magazine, et qui en ont forgé les valeurs autant que la réputation, relève en l’occurrence d’une épuration dont les intentions manifestes sont inquiétantes pour la liberté rédactionnelle du Vif en particulier et pour le journalisme en général.
Le directeur du Vif/L’Express, qui s’était déjà signalé antérieurement à Trends/Tendances par une propension à distribuer des C4, et qui en est, au Vif, à 6 licenciements, 2 départs et 2 déplacements imposés, l’a précisé lui-même : aucune raison économique ne l’a poussé à congédier la rédactrice en chef et 3 rédactrices spécialisées l’une en politique intérieure, l’autre en sciences, la troisième en culture. Invoquant des relations dégradées entre l’équipe de rédaction et la rédactrice en chef, la direction – qui n’a pas réussi à résoudre ces problèmes – a choisi la manière la plus radicale d’y mettre fin. Le prétexte est non seulement léger mais, en outre, il ne concerne pas toutes les journalistes concernées.
La valse des licenciements, entamée au Vif voici bientôt trois ans, traduit en réalité une obsession constante : mettre au pas la rédaction du premier magazine d’information générale de la Communauté française, qui avait précisément fondé sa crédibilité sur une totale indépendance d’analyse et de jugement, tant à l’égard de ses propres actionnaires – le groupe flamand Roularta – que vis-à-vis des différents pouvoirs, politiques comme économiques, de la société belge.
Durant plus de deux décennies, Le Vif/L’Express a pu défendre un journalisme exigeant, soucieux d’abord de la pertinence et de l’utilité, pour ses lecteurs, des sujets qu’il abordait. Au nom de cette éthique, il pouvait parfois estimer nécessaire de fâcher un annonceur, de heurter un ministre ou de consacrer une couverture à un thème moins vendeur.
Tout cela n’est plus allé de soi dès l’instant où, inquiétée par une légère érosion des ventes, la haute direction de Roularta s’est laissée convaincre qu’il fallait remplacer les journalistes expérimentés, couper les têtes qui dépassent, et faire de la docilité aux impératifs économiques de l’entreprise un credo admissible.
L’éditeur du Vif n’est pas le seul à déposséder ainsi la rédaction de sa capacité à penser ses priorités et à définir ses champs d’action. En Belgique comme à l’étranger, trop d’entrepreneurs de presse choisissent, parfois sous le prétexte des difficultés économiques, d’appauvrir les contenus, de réduire les effectifs, de se priver de plumes critiques et d’esprits libres, de mettre au placard des talents fougueux, et de préférer des chefs et sous-chefs soumis.
Le Vif n’est pas le seul, mais il est l’unique hebdomadaire d’information générale largement diffusé en Communauté française. Ceux qui l’épuisent aujourd’hui de l’intérieur portent à cet égard une responsabilité devant l’ensemble de l’opinion.
A l’inquiétude pour l’avenir de ses journalistes chassés, mais aussi de ceux qui restent, s’ajoute la stupéfaction face à la brutalité sociale : convoquées un soir par un SMS sur leur portable, les quatre licenciées ont été renvoyées sur le champ de grand matin, avec interdiction formelle de repasser par la rédaction pour emporter des effets personnels. Deux heures sous surveillance leur ont été concédées, le samedi suivant, pour cette besogne. De quelle faute gravissime, de quel délit, ces quatre là étaient-elles donc coupables pour mériter un tel mépris ? Rien ne justifie une telle violence dans les relations sociales, qui en l’occurrence se double d’un réel mépris pour le droit du travail et contraste avec l’image de la paisible entreprise familiale qu’aime à se donner Roularta. La réaction de la Société des Journalistes du Vif – qui observait dès jeudi un arrêt de travail - comme le soutien inconditionnel de l’Association des Journalistes Professionnels et des syndicats, indiquent que la limite de l’acceptable a été franchie.
La crise financière, la chute des revenus publicitaires, la diversification technologique des médias et les investissements qu’elle réclame ne pourront jamais justifier à nos yeux que le journalisme soit réduit à sa seule valeur économique, que les journalistes ne soient plus les chiens de garde de la démocratie mais seulement des petits soldats zélés chargés de vendre des contenus formatés pour les impératifs commerciaux à court terme.
Nous avons besoin de rédactions expérimentées, en effectif suffisant, libres et indépendantes. Comme nous avons davantage besoin de matière grise, d’expertise, de culture et de réflexion journalistique étayée que de mise en scène spectaculaire de papiers consensuels et vulgarisés à l’extrême pour plaire au plus grand nombre. Les comportements de certains managers et les plans d’économie concoctés au nord comme au sud du pays ne vont pas dans ce sens. Maintenons à nos médias leurs capacités intellectuelles : respectons les journalistes !
Pascal Durand (ULg), Benoit Grevisse (UCL), François Heinderyckx (ULB), Claude Javeau (ULB), Jean-Jacques Jespers (ULB), Hugues le Paige (revue Politique), Gabriel Ringlet (UCL), Martine Simonis (AJP), Marc Sinnaeve (Ihecs)
Un journalisme mis au pas
Le brutal licenciement signifié sans motif, le jeudi 22 janvier, à quatre journalistes chevronnées de l’hebdomadaire Le Vif /L’Express n’est pas qu’une péripétie douloureuse au sein d’une grande entreprise, comme il s’en déroule hélas chaque jour dans le pays. La mise à l’écart de collaboratrices qui comptent jusqu’à vingt ans d’ancienneté au sein du magazine, et qui en ont forgé les valeurs autant que la réputation, relève en l’occurrence d’une épuration dont les intentions manifestes sont inquiétantes pour la liberté rédactionnelle du Vif en particulier et pour le journalisme en général.
Le directeur du Vif/L’Express, qui s’était déjà signalé antérieurement à Trends/Tendances par une propension à distribuer des C4, et qui en est, au Vif, à 6 licenciements, 2 départs et 2 déplacements imposés, l’a précisé lui-même : aucune raison économique ne l’a poussé à congédier la rédactrice en chef et 3 rédactrices spécialisées l’une en politique intérieure, l’autre en sciences, la troisième en culture. Invoquant des relations dégradées entre l’équipe de rédaction et la rédactrice en chef, la direction – qui n’a pas réussi à résoudre ces problèmes – a choisi la manière la plus radicale d’y mettre fin. Le prétexte est non seulement léger mais, en outre, il ne concerne pas toutes les journalistes concernées.
La valse des licenciements, entamée au Vif voici bientôt trois ans, traduit en réalité une obsession constante : mettre au pas la rédaction du premier magazine d’information générale de la Communauté française, qui avait précisément fondé sa crédibilité sur une totale indépendance d’analyse et de jugement, tant à l’égard de ses propres actionnaires – le groupe flamand Roularta – que vis-à-vis des différents pouvoirs, politiques comme économiques, de la société belge.
Durant plus de deux décennies, Le Vif/L’Express a pu défendre un journalisme exigeant, soucieux d’abord de la pertinence et de l’utilité, pour ses lecteurs, des sujets qu’il abordait. Au nom de cette éthique, il pouvait parfois estimer nécessaire de fâcher un annonceur, de heurter un ministre ou de consacrer une couverture à un thème moins vendeur.
Tout cela n’est plus allé de soi dès l’instant où, inquiétée par une légère érosion des ventes, la haute direction de Roularta s’est laissée convaincre qu’il fallait remplacer les journalistes expérimentés, couper les têtes qui dépassent, et faire de la docilité aux impératifs économiques de l’entreprise un credo admissible.
L’éditeur du Vif n’est pas le seul à déposséder ainsi la rédaction de sa capacité à penser ses priorités et à définir ses champs d’action. En Belgique comme à l’étranger, trop d’entrepreneurs de presse choisissent, parfois sous le prétexte des difficultés économiques, d’appauvrir les contenus, de réduire les effectifs, de se priver de plumes critiques et d’esprits libres, de mettre au placard des talents fougueux, et de préférer des chefs et sous-chefs soumis.
Le Vif n’est pas le seul, mais il est l’unique hebdomadaire d’information générale largement diffusé en Communauté française. Ceux qui l’épuisent aujourd’hui de l’intérieur portent à cet égard une responsabilité devant l’ensemble de l’opinion.
A l’inquiétude pour l’avenir de ses journalistes chassés, mais aussi de ceux qui restent, s’ajoute la stupéfaction face à la brutalité sociale : convoquées un soir par un SMS sur leur portable, les quatre licenciées ont été renvoyées sur le champ de grand matin, avec interdiction formelle de repasser par la rédaction pour emporter des effets personnels. Deux heures sous surveillance leur ont été concédées, le samedi suivant, pour cette besogne. De quelle faute gravissime, de quel délit, ces quatre là étaient-elles donc coupables pour mériter un tel mépris ? Rien ne justifie une telle violence dans les relations sociales, qui en l’occurrence se double d’un réel mépris pour le droit du travail et contraste avec l’image de la paisible entreprise familiale qu’aime à se donner Roularta. La réaction de la Société des Journalistes du Vif – qui observait dès jeudi un arrêt de travail - comme le soutien inconditionnel de l’Association des Journalistes Professionnels et des syndicats, indiquent que la limite de l’acceptable a été franchie.
La crise financière, la chute des revenus publicitaires, la diversification technologique des médias et les investissements qu’elle réclame ne pourront jamais justifier à nos yeux que le journalisme soit réduit à sa seule valeur économique, que les journalistes ne soient plus les chiens de garde de la démocratie mais seulement des petits soldats zélés chargés de vendre des contenus formatés pour les impératifs commerciaux à court terme.
Nous avons besoin de rédactions expérimentées, en effectif suffisant, libres et indépendantes. Comme nous avons davantage besoin de matière grise, d’expertise, de culture et de réflexion journalistique étayée que de mise en scène spectaculaire de papiers consensuels et vulgarisés à l’extrême pour plaire au plus grand nombre. Les comportements de certains managers et les plans d’économie concoctés au nord comme au sud du pays ne vont pas dans ce sens. Maintenons à nos médias leurs capacités intellectuelles : respectons les journalistes !
Pascal Durand (ULg), Benoit Grevisse (UCL), François Heinderyckx (ULB), Claude Javeau (ULB), Jean-Jacques Jespers (ULB), Hugues le Paige (revue Politique), Gabriel Ringlet (UCL), Martine Simonis (AJP), Marc Sinnaeve (Ihecs)
jeudi 22 janvier 2009
Les douces contines de Finn. ...
Botanique, le 18 janvier 2009, 20h05
Patrick Zimmer était en Belgique pendant une semaine pour la tournée promo de la sortie de son nouvel album, "The best low-priced heartbreaker you can own" ...
Après un passage au 4AD de Diksmuide et au Vooruit de Gent, il était là le temps d´un concert au Bota... Et j´ai eu l´occasion de lui poser quelques petites questions pour mon émission rock Daydream Nation (www.radiopanik.org, les 1er et 3es mardis du mois, 22h-minuit).
Petit apercu du show livré par les 3 compères de Finn.
Première surprise: Finn., annoncé comme tête d´affiche au Bota, a joué en première partie... Un peu décue donc, d´avoir raté les 5 premières minutes du concert (ce qu´ils sont ponctuels, ces allemands!)
La Rotonde n´était pas à son comble, mais presque... Ambiance feutrée donc, ce dimanche soir au Bota, pour un concert tout en douceur...
Patrick nous surprend déjà par sa tenue digne d´une pièce de Shakespeare, et sa coupe de cheveux, dirais-je... assez médiévale, mais qui lui va à ravir!
Un violon, un violoncelle, une guitare folk et 3 micros: un set minimal pour un concert bien plaisant d´une petite heure.
Patrick se plait à jouer avec sa voix en delay (d´où la présence de 3 micros), et ca donne un bon effet, mais aussi, il se plait à chanter sans micro, devant cette audience très attentive.
Chanter sans micro? Oui, me dira Patrick plus tard, il aime chanter sans micro car après avoir eu une période très électro, il a envie de revenir aux racines, et de pouvoir chanter sans moyen technique... Il ne pourrait pas faire tout un concert sans micro, me confiera-t-il, mais il veut que ce qu´il joue puisse être aussi joué dans la rue...
Il entonne deux reprises, au beau milieu de ses titres, une "Moon river", plus connue dans le film "Breakfast at Tiffany´s" et une charmante reprise de Stevie Wonder (si, si, je vous assure), "I just called to say I love you", clôturera ce set tout en Finn.esse!
Patrick me dira pendant l´interview, qu´il compte faire un album de reprises, dont sûrement une de Stevie Wonder, mais aussi de Billie Holiday ou d´Edith Piaf... Des reprises made in Finn., moi je dis oui!
Signé pour 5 ans sur Pias Germany, j´espère qu´il sera productif! En attendant ses créations stylistiques (Mister Zimmer est étudiant styliste à Bremen), l´Hamburgeois nous promet un bel avenir, tout en poésie...
Patrick Zimmer était en Belgique pendant une semaine pour la tournée promo de la sortie de son nouvel album, "The best low-priced heartbreaker you can own" ...
Après un passage au 4AD de Diksmuide et au Vooruit de Gent, il était là le temps d´un concert au Bota... Et j´ai eu l´occasion de lui poser quelques petites questions pour mon émission rock Daydream Nation (www.radiopanik.org, les 1er et 3es mardis du mois, 22h-minuit).
Petit apercu du show livré par les 3 compères de Finn.
Première surprise: Finn., annoncé comme tête d´affiche au Bota, a joué en première partie... Un peu décue donc, d´avoir raté les 5 premières minutes du concert (ce qu´ils sont ponctuels, ces allemands!)
La Rotonde n´était pas à son comble, mais presque... Ambiance feutrée donc, ce dimanche soir au Bota, pour un concert tout en douceur...
Patrick nous surprend déjà par sa tenue digne d´une pièce de Shakespeare, et sa coupe de cheveux, dirais-je... assez médiévale, mais qui lui va à ravir!
Un violon, un violoncelle, une guitare folk et 3 micros: un set minimal pour un concert bien plaisant d´une petite heure.
Patrick se plait à jouer avec sa voix en delay (d´où la présence de 3 micros), et ca donne un bon effet, mais aussi, il se plait à chanter sans micro, devant cette audience très attentive.
Chanter sans micro? Oui, me dira Patrick plus tard, il aime chanter sans micro car après avoir eu une période très électro, il a envie de revenir aux racines, et de pouvoir chanter sans moyen technique... Il ne pourrait pas faire tout un concert sans micro, me confiera-t-il, mais il veut que ce qu´il joue puisse être aussi joué dans la rue...
Il entonne deux reprises, au beau milieu de ses titres, une "Moon river", plus connue dans le film "Breakfast at Tiffany´s" et une charmante reprise de Stevie Wonder (si, si, je vous assure), "I just called to say I love you", clôturera ce set tout en Finn.esse!
Patrick me dira pendant l´interview, qu´il compte faire un album de reprises, dont sûrement une de Stevie Wonder, mais aussi de Billie Holiday ou d´Edith Piaf... Des reprises made in Finn., moi je dis oui!
Signé pour 5 ans sur Pias Germany, j´espère qu´il sera productif! En attendant ses créations stylistiques (Mister Zimmer est étudiant styliste à Bremen), l´Hamburgeois nous promet un bel avenir, tout en poésie...
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