vendredi 21 octobre 2011

The self scan machine Experience

aaaaaaaaaah petites courses en vitesse au Carrefour market d'Uccle. Deux-trois bricoles histoire de sustenter mes convives ce soir : fromage, chips, tomates cerises... J'ai ce qu'il me faut, je me dirige vers les caisses. Je vois "Self Scan max 10 articles". Je compte ce qu'il y a dans mon panier : tout juste 10 articles. Bon, on va tenter le self scan. Tout va bien jusqu'au 3ème article. En fait, j'ai un superbe caddy vert à roulettes, que j'ai déposé par terre et où j'enfourne article après article.
DIY
La caissière en chef du scan voit cela et me dit : en fait, vous devez laisser tous les articles scannés sur la balance ("quoi, cette plaque métallique à côté de l'appareil?"), sinon ça va se bloquer. Je lui dis : "ce n'est pas très judicieux". Elle me regarde d'un air étonné. Oui, je voulais dire "ce n'est pas très judicieux pour les gens avec un caddy roulant, impossible de le placer sur cette ridicule balance". Enfin...
Youpie. Et puis voilà que mon paquet de Mentos s'auto-scanne deux fois. La scan-caissière vient à mon secours. Et puis je scanne et j'empile sur la balance. La machine parle tout le temps, quelle pollution sonore : "scannez votre article", blablabla.
Pour ensuite payer et placer mes articles de la balance à mon caddy. Quelle perte de temps. Je regarde la caissière et je lui avoue : "c'est quand même bien plus sympathique avec les petites caissières". Et là elle me sourit et acquiesce.
Je ressors et me dis : les self-scan, quelle merde.
La file pour une caissière en chair et en os : Just do it!

mercredi 19 octobre 2011

le kaai - kaaitheater café

Après une visite au salon Digital Media First à Tour&Taxis le 11 octobre dernier, il fait soif (l'endroit étant surchauffé -> vestiaire, bar. Stratégie). Nous sortons et traversons le pont au dessus de l'Yser. L'été dernier, j'ai bu un petit verre au Kaaitheater et l'endroit m'avait assez plu.
Pourquoi ne pas réitérer l'expérience? J'y emmène mon père. Nous entrons, et là, stupéfaction : il y a trois personnes dans cet immense espace. Un vieux lecteur, un homme seul et le barman (en pleine besogne d'essuyage de verre et qui a l'air de s'emmerder ferme).
En vlaams dans le texte
Mon père hésite et me dit, peut-être que c'est fermé? Nous nous dirigeons vers le bar, et je demande si on peut avoir deux cafés, en langue de Vondel. Mon père, qui avait parlé en français, se sent alors gêné et je lui dis qu'il ne devrait pas. Nous nous asseyons dans le coin "cosy" (deux canapés design) dans cette grande pièce, si vide qu'elle me fait penser à une galerie d'hôpital aseptisée. Nous parlons et nous avons vraiment l'impression de déranger ce barman. Il nous apporte nos cafés (5 euro pour deux cafés pas très bons) et s'il avait pu nous les jeter sur la table, il l'aurait fait... Quelle ambiance glaciale! La musique se met en route, un coup de classique, un coup de silence, puis un coup de cornemuse... Assez spécial, comme choix. De plus, on aurait dit que la musique se mettait en route dès qu'un certain nombre de décibels vocaux dépassait une certaine limite. Genre : la ferme!
Convivialité?
En tous cas, pas un mardi après-midi! De plus, le café étant brulant donc temporairement imbuvable, nous avons du prolonger notre plaisir d'être mal à l'aise...
Le barman était-il dérangé ("oh! des clients, je vais devoir bosser"), irrité car nous parlions français, ou encore s'était-il levé du mauvais pied? Nous ne le saurons jamais, et cela me laisse un arrière goût amer (comme leur café infâme).
En bref, Kaaitheater café, change ton barman (et ta machine à café)! Zo een onthaal : dat is echt niet te doen!

mardi 11 octobre 2011

Diva Brett @ Leuven

The noisy Brit pop diva Brett Anderson was playing last week at Stuk (Leuven) in Belgium.
First of all, I would like to take the opportunity to give a word about this awesome place called Stuk.

Get there :
This is the new cultural center of the Marktrock town. Not badly situated, a bit further than the Old Market (Oude Markt), the Stuk is divided in several buildings : the front one seems old fashioned and this is where belongs its café. Then you enter an inside yard surrounded by newer blocks named like students classrooms : paviljoenen, labozaal... If you dig in a bit, you may discover that these buildings were the property of KU Leuven (university) in the past. Rebuild in 2002 as the new cultural center, the Stuk has many rooms to provide to many different artistic waves (concerts, exhibition, theather...).
The Stuk may have a bright future ahead, if only, yes, if only it could promote itself a little bit better. Being a music lover, I had heard about it, but so little that it was my very first entry there to watch and enjoy Brett Anderson.
Maybe Leuven wants to keep this treasure for his inhabitants, but I would personnaly find it sad... So... Stuk, please, export yourself and give the example to Brussels, Antwerp, Liège.

To the point :

Anyway, the wind blows and gets me back to my first subject:
The charming Brett Anderson (the famous Suede singer) gave last week a straight and well done gig.
The Labozaal was not so full (200 persons), and Brett's first impression on stage seemed to be disenchantment (compared to a full Cirque Royal a few months ago with Suede). But, after two songs, Brett and his delightful musicians gain confidence and prove us that they are real gentlemen. They're gonna give it, no matter what for 100 or for 1000 fans!
Just a small detail not to neglect : in this room, the temperature is high, almost sauna-like! A real stove, both for the band and for the audience. This heat does not bother Mister Anderson, singing and dancing around the stage, linking up tracks after tracks essentially from his last and brilliant LP Black Rainbows. Hats off to his musicians (stylish from the shoe to the haircut), working hard under this heavy heat and making no mistakes, especially to the very active drummer. May I not forget to mention the poetry of the lyrics, thanks to Mister Brett (Unsung, This must be where it ends).
However, it is difficult for our beautiful singer to hide a certain disapointment in front of this almost empty space. This happens when a sonorous issue occurs (larsens) and we can clearly see his wince at the end of the trouble making song. But, no, no, no! Brett and his agitators don't agree and give then suddenly three splendid songs, including the fabulous In the house of numbers.
One recall later, and Brett ends his show by a lovely ballad, followed by a much more punchy song which brings you back on track. In conclusion, I would like to say that this was a surprisinly good performance.
The next time, Stuk, that you invite such a guest, please, let people know about it!

post-scriptum to the groupies : no, despite the sauna effect, Brett kept his shirt on .

jeudi 6 octobre 2011

Give me some Brett

Brett Anderson, diva et égérie de la noisy brit-pop était en Belgique hier soir, au Stuk de Leuven.
Aller...
D´abord, petit état des lieux: le Stuk de Leuven, c´est le nouveau centre culturel assez prometteur de la ville du Marktrock. Situé à deux pas de l´Oude Markt, le Stuk est composé de plusieurs salles : d´abord le café, dans une grande bâtisse du début du 20ème siècle, suivi d´une cour intérieure entourée de plusieurs salles aux noms estudiantins : paviljoenen, labozaal... Et de fait, ce complexe appartenait à la KU Leuven (université) auparavant. Aménagée en 2002 en tant que centre culturel, le Stuk offre à ses visiteurs diverses activités telles que concerts, expositions, pièces de théâtre... Cet endroit a un bel avenir devant lui, si seulement il avait l´idée de s´exporter dans d´autres villes au niveau promotionnel. Car du Stuk, en tant qu´amatrice de musique, j´en avais entendu parler, mais si peu, il faut bien l´avouer. Bref, Stuk, s´il te plait, investit dans ta promotion, tu n´en seras que plus grand et plus riche (grâce à ses visiteurs de partout en Belgique, et pas d´uniquement - ou presque - de la cité louvaniste). Ou alors je me trompe et Leuven désire garder ce trésor bien caché aux yeux et aux oreilles des autres cités? Seul l´avenir nous le dira... Mais Bruxelles devrait s´y mettre aussi - à chercher pareille perle architecturale pouvant rassembler plusieurs arts... Enfin.
... droit au but
Revenons à nos moutons, après cet intermezzo Stukois. Le charmant Brett Anderson (par ailleurs chanteur de Suede) a livré hier soir un concert bien rôdé et carré. La salle peu emplie (200 spectateurs peut-être), Brett a d´abord eu l´air de déchanter quelque peu (face à un Cirque Royal quasi comble pour Suede il y a quelques mois). Après deux titres, Brett et ses délicieux musiciens nous confirment qu´ils sont de véritbales gentlemen. En effet, qu´il s´agisse de jouer devant cent ou mille personnes, ces gaillards-là se donnent à fond. Petit détail à ne pas négliger : dans la Labozaal, la température avoisinne les 30 à 35 degrés. Un véritable fourneau, tant pour l´audience que pour le groupe. Mais rien n´y fait, Brett est un véritable bout-en-train et enchaine morceaux sur morceaux, essentiellement de son brillant dernier album Black Rainbows. Chapeau bas pour ses musiciens (stylés à souhait) qui triment sous cette chaleur pesante et ne font aucun faux pas, spécialement pour le batteur qui s´active énergiquement derrière ses fûts. Sans oublier la poésie des paroles écrites par Brett (Unsung, This must be where it ends).
Cependant, il est quand même assez difficile pour notre beau chanteur de cacher quelque peu sa déception face à une salle si peu pleine. C´est alors qu´un cafouillage sonore (larsens) survient et qu´on entrevoit clairement sa peine via une grimace à la fin du morceau. Mais qu´a cela ne tienne, non, non, non! Brett et ses agitateurs ne sont pas d´accord, et livrent ensuite trois fantastiques morceaux, brillamment joués et en parfaite osmose sonore avec mention spéciale pour le fabuleux In the house of numbers.
Un rappel plus tard et Brett termine son set au piano, avec une très belle balade, suivie d´un titre plus punchy pour conclure ce concert tout de même fort appréciable.
La prochaine fois, Stuk, que tu accueilles une telle pointure, fais-le savoir!

ps aux groupies : non, malgré la chaleur, Brett a gardé sa chemise.