lundi 16 juillet 2012

"Plus c'est Dour, plus c'est bon..."

C'est Ponpon qui nous le dit, et je suis bien d'accord avec lui! Par contre, nous n'aurons pas eu le plaisir d'admirer les gambettes de Ponpon cette année... Il a troqué son fameux short en jeans contre un bon vieux 501...
Dour 2012, ou Apocalypse Dour, c'était une ambiance du tonnerre, et ce malgré la pluie et la boue! 230 groupes et dj's, une équipe de bénévoles avec un moral de fer et le sourire aux lèvres, des festivaliers déchaînés et de bonne humeur, beaucoup de pluie, des petits rayons de soleil, que de la boue et bien entendu, le cri de guerre des festivaliers: Dourééé! 150.000 festivaliers ont foulé (ou plutôt pataugé) à Dour cette année, pour le plus grand bonheur des groupes et dj's présents (qui, parfois, s'emballaient limite un peu trop).
Apocalypse Dour, c'était aussi : un  Sébastien Tellier fantasmagorique, essayant de rassembler des dons pour son Alliance Bleue (parce que les jeunes Belges ont plein d'argent) et demandant au public de se mettre tout nu ("le bas, c'est bien") pour savourer ses chansons sexuelles, des Foreign Beggars surexcités sur scène, des Flaming Lips très Peace & Love et romantiques, des Franz Ferdinand en grande forme, nous offrant un trip à 4 sur une batterie (de la drum sans la bass). Apocalypse Dour ou comment envoyer la purée avec Baroness ou Ufomammut, comment swinguer avec Hanni El Khatib (superbe reprise des Cramps, by the way), comment émettre des cris incongrus (Dinosaur Jr) entre ses chansons (et aussi une belle reprise de "Just Like Heaven" de the Cure), comment faire un hommage intergalactique à MCA par les C2C (comme je l'attendais, cet hommage!), comment se marrer sur un Seth Gheko hilarant (refaire ses paroles), comment avoir une ambiance de feu à The Rapture... Apocalypse Dour, c'était aussi pas mal de branlette guitaristique (amusant), une grosse réunion de famille hardcore ("Dour or Die") ou reggae (Andrew Tosh), des cris de groupies pendant Sexion d'Assaut, un strip-tease intégral du leader de Kapitan Korsakov, des boucles envoûtantes de Caribou, des Casiokids tout contents de jouer dans la prairie...
Apocalypse Dour, c'était aussi une marre de boue géante, où certains festivaliers s'en donnaient à cœur joie, et ou (beaucoup) d'autres y ont laissé leurs grolles (Unckle Al y a laissé deux paires de pompes!). Une boue sonore qui a eu des moments assez sexy (Sébastien Tellier, sort de cette boue)...
le Dour festival, c'était aussi des voisins de camping très sympas toujours partants pour l'apéro, des perdus tout bourrés (et plus si affinités) qui te demandent mille fois "et toi tu vas voir quoi maintenant?", des jeunes et des moins jeunes, des warriors (pas mal de chaises roulantes et de béquilles), des bénévoles qui cuisent des frites pour la toute (toute) première fois, ou servent des bières par palettes entières, des abonnés très rigolos au stand Jack Daniel's, un stand Joe Piler très limite (changer votre optique pour 2013, les gars - et les filles /pas qu'elles/ savent pourquoi), de la bouffe de festival assez variée (il manque juste le stoemp saucisses et la soupe à l'oignon), un Grand Chef à l’œuvre (le fondateur des Green Way met la main aux pâtes)... Et de la boue.
Alors, partant pour Dour 2013? Le rendez-vous est donné, du 18 au 21 juillet (bonne fête) de l'an deux mille treize.

Spéciale After-Dour ce mardi 17 juillet dans Daydream Nation de 22h à minuit. A écouter en live sur www.radiopanik.org
Plein de bons sons à retrouver aussi sur http://www.etcestpartipourundour.org/ 




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